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PHILIPPEVILLE
- Algérie - Skikda-Rusicade

Jean Paul CASTANET pour me contacter :

 

Souvenirs ..Nostalgies
les 10.000 mails
de Luciani et Maupas

les "Brèves de Comptoir"...
Pardon
"Les Brèves de mails"

 

De Février à Mars 2010 une dizaine de lycéens de Luciani et collégiennes de Maupas
se sont mis , grâce à internet , à discuter sur leur ville "Philippeville", sur leurs profs etc..
J' ai retranscris leurs différents mails
Je n' ai pas mis leurs noms .
Je vous en fais profiter .
Ils nous font revivre notre enfance..
Souvenirs -souvenirs mais que de bons souvenirs.
Merci à vous tous.
BONNE LECTURE

Jean-Paul Castanet

Objet : nostalgie
Prof Italien Lycée D Luciani
:

-C'est vrai que tu étais avec moi en Italien et tu te souviens donc de cet épisode de cette salle "hermétique" ( sous le préau) dans laquelle quelqu'un avait jeté des boules puantes. La prof (je ne me souviens plus de son nom mais ce dont je me souviens bien c'est qu'elle avait des valises cernées sous les yeux et qu'elle était un remède à l'amour !!!) nous avait enfermé à clef dans la salle et était revenue avec Martin ! Je revois Alain Dimeglio dégueulant dans le fond de la classe et moi-même n'en menant pas large. Je ne me rappelle plus la fin de l'histoire.
Bien à toi

Objet : nostalgie
Place Marquet ou de Marqué
-il se trouve que le "de Marqué" en question, ingénieur dans la marine, avait fait un premier projet de port pour Phville (sur Stora, je crois), et qu'il a l'insigne honneur de me compter à la fois dans sa descendance plus ou moins directe, et, accessoirement, d'avoir donné son nom à la dite place !
(du côté de ma grand'mère paternelle, née "de Solirène", fille d'un noble ruiné, orpheline de mère, elle était venue travailler à Alger comme "demoiselle des PTT").
la branche des De Marqué existe toujours,l'un d'entre eux avait envoyé une lettre à J.P.Castanet pour lui signaler la même erreur.

-les Compagnons de la Chanson (avec Marjolaine, le Jour où la pluie viendra, ...), les Marino Marini (Maruzella, Volare, Come prima, Guaglione, Ciao ciao bambina, Una picolissima sernata, ...),
Los machucambos (La bamba, Duerme duerme negrito, ... ), Les platters (Only you, The great pretender, Smoke gets in your eyes, The magic touch, Sixteen tons ...), et bien d'autres encore, que de souvenirs de cette époque où nous nous délections des crachottements d'un vieux tourne-disque en sirotant un Crush Orange rafraîchi dans le bac rempli de glace de votre buanderie !

Crush orange

-Bravo pour le Crush orange et le reste.
Je me souviens de tout car, sur la "Terrasse " j'ai fait office de ce que l'on appelle maintenant DJ. C'est vrai que je mettais souvent les chansons que j'aimais d'où mon éviction régulière du Teppaz (avec ou sans Ht parleur)! on en profitait alors pour faire d'autres conneries : soit cigarettes (ma 1ère ) avec ton frère ou distrib gratuites de "fructine Vichy" qui avaient collé des mémorables diarrhées à Mémé Khaled et à un dénommé Hervé Marin (?) servant sur navire militaire
Merveilleux souvenirs
Mais , c'est l'heure de

-Duerme, Duerme Negriito
que tu mama esta en el campo
Trabajando , trabajandose,
trabajando.....

Merci pour tes musiques

AJEP et le TEPPAZ

-PS.: pour ceux qui ont connu l'AJEP (local sous chez Ferrer/Librairie) nous avions acheté, avec les cotisations des "membres" un magnifique TEPPAZ...avec haut parleur dans le couvercle et il me semble même qu'on avait aménagé le système pour avoir un son "stéréo" (en fait bi-mono !) sur un 2ème HP. Comme déco, nous avions des canisses sur les murs et des filets de pêche partout avec des loupiotes de couleur et, le clou... des cranes et ossements (vrais de vrais !) qui nous avaient été fournis "gracieusement" par un ancien Storasien (dont je tairai le nom !)et provenant du cimetière de...Stora !! Si ça se trouve, ça devait être des "restes" d'un de ses aïeuls.

...."les os de ses morts" ?

-Il fait certainement allusion à un de nos copains, (petit) marin à pompon rouge (il était souvent en uniforme de la Royale), mais je ne retrouve pas son nom.
Claudine doit s'en souvenir.
-tous les Marin n'étant pas marins, et réciproquement, et l'eau troublant le pastis, d'où confusion.

Le Verigoud et les Boissons
-Et le crush était souvent un verigoud

-très juste.
Vérigoud était sorti de ma mémoire.
very good !

- Dans les 50,j'ai demandé un verigoud en métropole.
gros succès avec le garçon de café !

-Je m'en souviens aussi .Je préférais celui au Citron car celui à l'orange me paraissait trop sucré et donnait encore plus soif. Je crois me souvenir que c'était une fabrication d'origine espagnole ......ou que nous avons retrouvé ensuite en espagne , je ne sais plus.

-j'imagine !

-comme moi, arrivé à Nîmes, demandant une "matraque" à la boulangerie !
modeste, je me suis contenté d'une "baguette" mais j'ai vu rouge quand la boulangère m'a proposé "je vous la plie ?".
authentique !
putain de patos !!!
pas du tout oublié.
-mais le Pschitt est arrivé un peu plus tard, créé par Perrier, en même temps je pense qu'Orangina.
et ils ont envoyé Crush et Vérigoud se rhabiller, préfigurant les méfaits de la mondialisation.
(il me semble que Crush - ou Vérigoud - avait aussi la version "mandarine").

-élargissons le débat :
il y avait aussi la bière locale Wolf, ainsi qu'une fabrique de yaourts et de petits suisses qu'avait montée, je crois, le Dr.Deslongschamps, ORL.
Il y avait aussi la version "ananas " chez Verigoud.
Vous souvenez-vous de la mode "lait-grenadine ( ou fraise ? ) " mode qui n'a pas duré .

-Chez le Dr.Des Longchamps ,
il y avait dans sa salle d'attente un document accroché au mur - peut-être de généalogie - où son nom intégral paraissait et qui m'impressionnait bcp : c'était L'Oiseleur Des Longchamps.
Oubliée la matraque, elle s'est transformée en "Païsou", eh oui mes zamis....!!!
Ici, c'est l'occitanie qui prime...!!!!
-Sauf erreur (pas complètement sûr du prénom ni des coupures) c'était
Docteur François-Marie Loiseleur Des Longchamps De Ville
Otorhinolaryngologiste

les figues de barbarie
-Devant autant de réactions, je ne peux rester muet, mais pour moi; ce qui me fait le plus penser à Philippeville ceux sont les figues de barbarie a quatre pour cent sous, juste derrière l'épicerie de ma mère et les jujubes, sans oublier le marchand de cacahuetes qui les faisait griller prés du square.

-Les figues de barbarie, "mais c'est bien sûr !!!!"...Le marchand arabe venait
dans la cour de la Maison Massimi, nous les ouvrir justement à l'heure du
dessert....Quels beaux souvenirs !!!!

-Le dit marchand de cacahuetes avait d'ailleurs un bec de lièvre,et j'ai entendu parler d'un type qui avait connu quelqu'un qui l'avait vu sourire.
il appelait ses clients d'un (phonétiquement) "cacahouettes,guermech..." efficace.
on achetait ça pour 5 francs la mesure...(la grosse pièce en alu avec Mariane.)

-figues de barbarie nous en avions à la ferme
fallait les cueillir le matin tôt (avec l'extrêmité d'un roseau fendu liée autour un bouchon en liège introduit en force)
les frotter avec des branchages pour en éliminer un max d'épines.
trancher les extrêmités pour pouvoir les saisir entre deux doigts, puis dérouler la peau.
anecdotes :
- risque de "bouchon" intestinal : on nous faisait manger un morceau de pain entre 2 figues !
- pour se débarasser d'éventuelles épines (invisibles) plantées dans la main, soulever la queue d'un cheval, saisir une "mouche de cheval" par les ailes et la promener sur toute la main; efficace paraît-il !

-j'en achète encore régulièrement au supermarché du coin en saison, et, sous l'oeil méprisant et incrédule de ma femme et de mes fils, je les déguste en fermant les yeux !

-quatre pour cent sous, dis-tu ?
j'en ai acheté UNE à Malte pour 1€ ...
sont forts, ces maltais !

-à signaler, sur le site de Suzette, une jolie "pêche aux figues" par Georges Noïque, je crois.
Manquait mon grain de sel !

-Figues de barbarie... j'en mange midi et soir tous les jours pendant la saison.
"Bouchon intestinal" ? Connais-pas ! De plus, je n'en ai jamais rencontré en Algérie pendant mes 4 années de chirurgie. En revanche, le "bouchon intestinal" par ascaris a retenu mon attention par sa fréquence...

-et pour rebondir sur le noeud de vipères ascaridien, j'ai conservé pendant plusieurs années un ver solitaire (ténia, espèce saginata pour les connaisseurs) de 8m40 de long, que j'avais dénoué, déroulé, (et mesuré par curiosité), à la recherche de la tête qui d'ailleurs était absente.

-bouchon, c'est ce que prétendait mon père !
(faut dire qu'il n'aimait pas les figues de barbarie, et qu'il bouffait tout avec du pain...).
-puisqu'on est dans le détail, j'ai un souvenir ému des déjections indigènes (politiquement correct) ou "merdes arabes" qui compliquaient la progression nu-pieds dans les rochers du bout de la plage Mollo, déjections caractérisées par un poucentage notable de graines très reconnaissables de cette opuntia comestible !

Cacahuètes guermech
Je me souviens du vendeur de cacahuètes guermech installés sur les marches de la Place ....heu comment dire ...? bon vous m'avez compris.
Il vendait aussi avec son verre-mesure des caramousses en saumure dits aussi tramousses ou lupins ....et mis ds du papier journal en cornet contre effectivement 1 pièce de 5 francs .
il y avait aussi en fond de place adossé à la balustrade la baraque de notre compatriote Cacciaguerra et ses fameux Creponnets citron ....


-CRUSH (à base d'extrait d'oranges)était fabriqué sous licence américaine (Coca-Cola) par les Limonaderies CACCIOTOLO (le camion flambant neuf de livraison et un des associés Julien CACCIOTOLO)
moyen de livraison de la limonaderie, antérieur à ce magnifique camion Citroën. Les temps avaient changé !

-VERIGOUD qui a été créé en AN'y aurait-il pas confusion ?

-VERIGOUD qui a été créé en Algérie dans les années 50 par un certain GOUDOVIN (spécialiste de "pâtes" à soda ?!) était une boisson Orange ou Citron.

-ORANGINA, création de Léon BETON natif de Boufarik et qui a su résister aux attaques de l'ogre Coca-Cola.

-Je devais avoir 9/10 ans (en 52/53) quand je suis allé avec M. J. CACCIOTOLO faire, en plein été, une grosse livraison de CRUSH et autres limonades à COLLO. Une véritable expédition pour moi !
Il faisait, comme il se doit, une chaleur étouffante et nous nous sommes enfin arrêtés à l'ombre d'une belle forêt ombragée en bordure de route avant COLLO.
Il y avait là des p'tits "kabyles" qui vendaient, dans des petits paniers d'osier ronds avec anse, des figues fraîches recouvertes de belles feuilles de figuier. Les figues étaient d'un vert violacé et semblaient littéralement sorties d'un frigo ! Un véritable délice et un souvenir impérissable.

-Il me semble que quelqu'un a parlé de Caramousses/Lupins (et autres jujubes séchées).
Est-ce que vous vous souvenez de ce marchand ambulant plutôt petit, un peu bossu, portant le "sarouel M'zabi avec dellyoua" et toque blanche et qui se tenait toujours en bordure de la place "MARQUE" (côté Mairie) avec ses 2 seaux (un pour chaque article - les seaux étaient posés sur le carrelage de la place et lui se tenait une ou deux marches plus bas..pour être à la hauteur !), ses verres/mesures et ses feuilles de papier-journal dont il faisait de parfaits cornets ?
Aviez-vous remarqué que ce vendeur avait la particularité d'avoir 6 (six) doigts à chaque main, disons un 2ème auriculaire ?
Ce qui est étonnant c'est que j'ai rencontré, après l'indépendance, une famille algérienne qui vivait au fond de la rue Fornier (sous l'Hospice), le père (jeune mais je ne sais pas s'il avait un lien de parenté avec le marchand ambulant ci-dessus) et ses 3 enfants avaient eux aussi 6 doigts à chaque main !!!...Allez leur demander de compter sur leurs doigts !!l

-Là aussi il y a confusion :
Le bec de lièvre vendait des caoucaou mais n'avait pas de doigt supplémentaire.
Le vendeur de caramousses/jujubes (ce n'est quand même pas les mêmes denrées, fallait éviter la concurrence) avait, lui, 6x2 = 12 doigts !!

-"Bec de lièvre" était en bas à droite du jardin de l'église,en montant au lycée Luciani;non?

-Merci à vous tous de prendre ce temps précieux pour transcrire notre mémoire.


-Le cul de jatte et ses beignets ! quels souvenirs mémorables.Ce geste merveilleux du semeur lançant sa pâte ds la bassine .Quelle technique !
5centimes le beignet au sucre. Le ftaire (à l'huile) peut etre pareil.(?)
je passais souvent devant son ...trou en hauteur (moi qui était alors petit) ,à la sortie de l'école Fd Buisson pour rentrer à la maison par le bas . c'est à dire par la Place ...Machin, la Poste etc.....Car je pouvais rejoindre le Melek Béni aussi par le Haut via l'Hospice puis les terrains vagues pour rejoindre la cité Yacono.....

- J'ai eu une élève tunisienne qui avait elle aussi un auriculaire surnuméraire. Les disciples d'Esculape ici présents savent-ils s'il s'agit d'un phénomène fréquent en Afrique du Nord ? Les Arabes appellent cela le doigt de la chance.
Figues de barbarie :

- J'avais une soeur qui a habité quelques temps le Mamelon Négrier (Faubourg) et je m'y rendais souvent à pieds en passant par la rue des écuries (parallèle à la Route de St. Antoine) qui commençait sur le côté de l'Ecole de garçons du Faubourg.

- Si jamais il m'avait échappé que les marchands ambulants de figues de barbarie avaient commencé leur commerce en ville, je m'en apercevais immédiatement car, dans la poussière de ce chemin là trônaient nombre...je vais être dégueux ! d'étrons bien lovés et surtout piqués du jaune orangé des graines de figues dégustées la veille !!! Ca donnait envie !!!

-Au tout début de cette rue des écuries, à gauche en allant vers le Mamelon (ça fait sexy, ce mot !! Mais qu'y puis-je ?!! ) il y avait une habitation avec une cour devant.
Dans cette maison il y avait une grosse colonie de "Gitanos" qui fabriquaient des "Zoublis et des Gaufres" etc... et les femmes partaient ensuite en ville avec leur grand bidon cylindrique à bretelles sur le dos et dans une main une espèce de "crécelle" (qui en fait n'en était pas une) qui faisait un bruit incroyable. A chaque client intéressé, la vendeuse posait le bidon au sol, enlevait le couvercle et tendait le beignet encore chaud.

-les z'oublies, c'était pas des beignets.
plutôt genre gauffre dont on fait les cornets à glace, enroulées en un cornet lâche sans pointe (tronc de cône pour les matheux), ce qui permettait de les empiler les unes dans les autres (pour les chaises, on dit "gerber").
mais fraîches, friables et croustillantes.
inoubliables plutôt qu'oublies !
devais avoir une dizaine d'années la dernière fois que j'en ai mangées.

-Tu te gourres complètement. On te dit que le marchand de caoucaou se tenait devant le square de l'Eglise et pourquoi veux-tu l'handicaper plus que nature, le bec de lièvre lui suffit, un 2ème pouce ..c'est trop !!
-Le marchand de caramousses/jujubes de la place, je l'ai quand même vu un peu plus souvent que toi et j'ai eu le temps de compter, avec lui, ses 12 doigts. Dommage que je n'ai pas pensé prendre de photos.

-Viré 8 jours de Luciani !! Je te rappelle que moi j'ai été réintégré le lendemain sur intervention de...Maître TOUSCOZ et toi, oui ! tu t'es tapé 8 jours out. C'est quand même grâce ou à cause de moi que le proviseur MARTIN (vexé comme un pou) est passé dans toutes les classes avec son énooorme livre du règlement des collèges pour faire savoir que le chef d'établissement avait droit de regard sur ses élèves même en dehors du collège.
Vas faire ça maintenant !!!
-Je rappelle qu'il s'agissait du scandale au poulailler du théâtre lors d'une représentation du CRAD.
-Le conseil de discipline nous avait condamné pour avoir ri d'une pièce..comique !!! Le responsable du vrai bordel courre toujours, suivez mon regard !!


-Il ne faut pas oublier d'evoquer aussi, le sergent Mohamed et son tambour, qui nous annonçait les grands évenements de la semaine comme par exemple le match de foot du dimanche avec l'E.J.P.


-J'arrive d'une autre planète, mais que d'émotion et de rires vous avez déclenchés dans ce maelström de souvenirs….

-La marchande d'oublies et sa claquette ! je n'ai plus jamais rien mangé de si fin…et j'avais également autour de 10 ans…et la minuscule échoppe de gâteaux arabes, en face de la pharmacie Fenech ?? et les" créponnets", y en avaient aussi chez Fidanza !!

-le boui-boui en face de la pharmacie fenech, à côté de chez Pirone:
et bien mon père m'avait interdit d'y acheter beignets et zlabias car il avait vu l'arabe cracher dans la pâte!
c'était pour moi affreux de passer devant sans pouvoir me régaler...

-As-tu tout lu doigts de fée?
sur quelle planète t'étais-tu exilée ?

-dans mes souvenirs, le marchand de zlabias c'était nettement plus bas, le dernier pâté de maisons de la rue d'Austerlitz, à gauche en descendant, entre la rue Henri Teissier et la rue Nationale (ou Clémenceau).

-les créponnets, c'était Cacciaguera, vainqueur incontesté (avec les citrons de chez Taboni).
(antérieurement, on appelait aussi "créponnets", à tort, ce qu'on appelle maintenant "granités")
faisaient aussi des glaces à la vanille, trois triangles de nougatine plantés dedans, le tout recouvert de chocolat.
-c'était pas des "négros" ? j'ai un doute.
-je crois que tu as raison.
-il y avait encore une rue après les zlabias, entre la rue Henri Teissier et la rue Clémenceau et il me semble la deviner sur le plan.
(Mathiot, le prof de maths, habitait au-dessus d'un des angles, un appartement avec une terrasse, sur laquelle il avait invité quelques uns d'entre nous à profiter de sa lunette astronomique pour observer la lune, ainsi que Mars et ses satellites).

-les arcades-rive-gauche !
il me semble y revoir la plaque de Me Amsellem (quelqu'un a des nouvelles d'Alain ?) sous les arcades juste à l'angle.
-je ne revois pas la banque.
-il y avait une librairie-papeterie.
-plus bas, les "Armes et Cycles de St Etienne" de M.Grasset qui était notre voisin rue de Constantine (aucun rapport avec Grasset le chirurgien)
-un bistrot, où on pouvait manger des oursins (ça, c'est pour Margot !)
-un cinéma, le Rialto
et les "Grands Magasins du Globe" à l'angle de la rue Amiral Courbet.

- Margot : rue d'Austerlitz, entre la pharmacie Fenech (angle rue de Constantine) et le laboratoire Lafuente (angle rue Valée), ou peut-être juste après, il y avait la pâtisserie Schibler !

-oui, j'avais vu la dentelle de la lune sur le toit de Mathiot
il y avait bien une librairie en descendant à gauche
je rêve parfois que j'y entre et ne trouve pas ce que je désire

-il y avait aussi une librairie en face de la place à côté des bureaux , zut, c'est maritime, le nom m'échappe, c'étaient les frères Portolano qui les occupaient et nous nous avons habité au 2nd étage jusqu'à ce que j'ai 10 ans.

-En face du Globe, au milieu de la rue, il y avait un agent de police sur son piédestal qui indiquait toujours aux automobilistes la direction du globe!

-et le jour où, par temps de tempête, le Sidi Okba qui avait heurté la jetée, était parti pour Marseille avec un trou dans la coque.
Toute la ville était sur la place abritée sous des parapluies pour le regarder partir.
le kiosque existait encore

-Ok pour le marchand de beignets en bas à gauche de la rue d'Austerlitz, ok pour Cacciaguerra et ses fabuleux créponnets qu'il extrayait grâce à son mystérieux bracelet de cuir ( "un bracelet de force", petit!") avait-il répondu une de mes questions, mais FIDENZA, c'était le type qui te donnait l'heure à 2 mn près, à n'importe quelle heure de la journée, sans avoir de montre, et sans regarder l'horloge de la gare!!!!!!

-Tu as oublié entre la librairie AMODEO et « les armes de ST ETIENNE », le marchand de volets et de toiles : « VIDAL & MANEGAT ». Le café, c’était FAYARD ( ne pas oublier sa kémia avec des pois-chiches) .
Mathiot était surnommé : « l’indien scalpé ».

-il ne faut pas oublier le café TONY BAR juste aprés la patisserie Schibler, il y avait aussi beucoup de kemia avec souvent des "argentins' qui sont en fait des jols.

- Rue de Nemours , juste après le marchand de beignets à gauche , il y avait une gargotte dont la spécialité était les poivrons frits dans bcp d'huile (!!!) vendus sur un morceau de pain avec sur le dessus du gros sel : j'ai encore l'odeur dans les "naseaux".
- Au retour de la plage , le matin , en rentrant chez moi , j'y faisais une halte et je n'avais plus très faim !!!

- Près du marchand de beignets , il y avait la boulangerie Zammit où on se servait : j'ai retrouvé qques annnées plus tard ce boulanger installé à Tarbes ; pendant les 3 ans passés en Bigorre , il ne m'a jamais fait payé le pain que j'achetais...

- Ici , à Pau , j'ai reconnu une fille plus agée que nous , elle devait être en terminale quand nous étions en 6ème ( à peu près l'âge de Saragosse ,Quilici ) , devenue prof de math , dont les parents tenait un magasin de je ne sais quoi , sous les arcades , juste avant la place , à droite en descendant , avec un nom arménien : je ne me rapelle plus son nom. Je l'ai abordée, ne se souvenait pas de nous parce que trop jeunes à l'époque , mais m'a copieusement enguelé quand je lui ai dit que j'étais retourné en Algérie en 69 : il ne fallait plus y aller !

- Personne n'a encore parlé du marchand de petit lait (khlib ) et celui de haricots - coquillages, tellines - qui gueulait : "Haricots , coco , Crevaux "..

-Tu crois que c'est Fidenza le nom de l'horloge ambulante

- Zammit, le boulanger, était un peu plus haut.
c'était aussi un excellent guitariste.

- ton magasin arménien, sous les arcades, juste avant l'Excelsior, c'était Kockzian.
tu ne te souviens pas de P'tit'coq ?
il était en classe avec nous, et puis Sup de Co Montpellier avec Simonneaux.
(à Montpellier, en plus de ces deux, il y avait San Martino, bien sûr, Taboni, Borghero, Kref, Couzança, Gréaux - et Borg peut-être ?)

- La friture d'Hervé m'a rappelé les baraques à frites qui se trouvaient le long de la plage de stora à la hauteur du chateau vert, aprés la baignade s'était bien tentant et on se préoccupait pas de savoir si l'huile de friture était changée tous les jours ou toutes les semaines.

- merci les copains : c'était bien Amodeo, la librairie rive gauche !

- face à la Place, c'était l'incontournable librairie-papeterie-journaux Ferrer.

- et, en remontant depuis l'Excelsior, la boulangerie-pâtisserie Diméglio, Kockzian, la boutique de mode Genden (orthographe ?).
un opticien, j'ai oublié son nom, qui m'a fait mes premières lunettes.

- et un autre Ferrer, on disait juste "le bazar", fournisseur attitré de Dinky Toys, dont j'ai léché copieusement les vitrines toute mon enfance.

-La patisserie après l’excelsior c’était RUOPOLI.

- Di-Meglio était beaucoup plus bas vers la pharmacie Maleval.


Merci les copains. Je garde précieusement tous vos témoignages. J'avais beaucoup oublié, et avec vos messages j'ai beaucoup appris, moi qui traitreusement ai connu mes premières copines d'été sur les bords de l'Allier, et en somme revenais à Philippeville, à la rentrée d'octobre pour des vacances de neuf mois... C'était beau, c'était Autant en emporte le vent, c'était les Derniers jours de Pompéi, et j'ai raté beaucoup de choses avec vous.


-tout bouge.
-nous parlons d'une période, vivante, d'une dixhuitaine d'années.
-vu les n° de téléphone à 3 chiffres, ce papier est très ancien.
-pour ce qui est des pâtisseries, Choulot était resté sous les arcades, Schibler avait déménagé rue d'Austerlitz, et je jurerais que Diméglio, à l'enseigne DIM, était venu près de l'Excelsior.

- je me souviens très bien du marchand de chips (taillées sur place à la mandoline).
-j'avais une fois demandé un "beignet italien" et il m'avait répondu, arrogant, "ça, c'est des beignets arabes".

-mais, pour remonter encore un peu, je me souviens aussi de l'époque où nous allions au Château Vert en calèche, et où j'apprenais à nager avec une planche en liège !
devais avoir 4-5 ans.

DIMEGLIO :
Au décès de sa femme, M. DIMEGLIO Père avait mis en gérance sa boulangerie/pâtisserie avant de la vendre (ce commerce se situait après le square de l'Eglise, arcades de gauche en allant vers la Place des Chameaux, en 2ème position après une pharmacie, angle Rue de France et Nationale juste à l'amorce de la redescente vers la Place des Ch.). Comme l'inactivité était mal vue à Philiville, il avait pris un petit local (ancienne boutique de mode), arcades de droite (dites arcades des "Riches" !! en descendant vers la Place Marqué) attenante et sous le "Bar" dont le nom m'échappe, lequel était tenu par le chef de l'Harmonie ou de la Philharmonique ?? et qui était également prof. de musique (Hervé s'en souvient on ne peut plus, lui qui a passé des heures de cours de clarinette dans l'arrière-salle du Bar !!).
De ce petit local, M. DIMEGLIO a fait un "glacier" (mon père lui avait fourni turbines et autres machines pour la crème glacée) et je pense qu'il avait dû copier la recette de CACCIAGUERRA car ses "créponets" étaient vraiment fameux. M. DIMEGLIO a continué son commerce quelques temps après l'indépendance et est demeuré à Skikda pendant plusieurs années. Il habitait la "Maison SIDER" , Rte de Stora, attenante au "CHATEAU VERT".

- Je confirme, entre l'Entrée de la Brasserie et l'Entrée de l'Hôtel Excelsior


-Le CHATEAU VERT (Hôtel/Restaurant) était tenu par le couple MASULLO, Mme MASULLO dirigeait le tout et était même "le Chef" de cuisine et il faut avouer qu'elle ne se défendait pas mal. Qui ne se souvient pas d'elle sortant de ses cuisines pour saluer le client, avec sur la tête, en guise de toque, un bonnet blanc de style savoyard qui lui donnait un air de novice religieuse !!
M. MASULLO, lui, ancien pêcheur, était souvent assis devant une fenêtre du restaurant, contemplant la mer !! (Dieu sait pourquoi !!)

- Fin années 60, début 70 le CHATEAU VERT a été vendu (ou loué ?) à la SONATRACH (Sté Nle des Hydrocarbures) et les MASULLO se sont repliés dans la "Maison SIDER" qui jouxtait l'Hôtel. L'ensemble de ces bâtiments Hôtel et Maison étaient la propriété de la famille SIDER (dont certains membres étaient encore à ALGER) et Mme. MASULLO en était la gérante.
C'est dans cette "maison SIDER" que M. DIMEGLIO logeait (le chanceux comme disent les Québécois), comme d'autres amis des MASULLO. La vue sur la rade était imprenable.

- J'ai eu l'occasion, plusieurs fois, d'y rencontrer mon bon copain de Lycée, le futur Prof. de médecine Alain DIMEGLIO (Alias Di Stefano pour ceux qui l'ont côtoyé au foot "en bas la gare" !!) qui venait se décontracter...tout en travaillant, au soleil sur une chaise longue, sur la terrasse du bâtiment face à la mer !!

-C est pas fini ces petites histoires d'anciens combattants...

-une chti qui n'a pas connu ces temps heureux que vous vous racontez?
-Je lirai tous vos courriers à mon cher époux de Philippeville.
pas très moderne l'ancien, ne lit que le papier, connait pas les zi mails

-Salut à tous que je ne connais pas ou presque...
continuez vous m'amusez et par ces temps difficiles cela me plait beaucoup
.

-merci Alzheimer pourra attendre encore un peu.

-et dans les Philippevillois côtoyés à Montpellier, j'avais oublié, bien sûr, Alain Diméglio.
et, accessoirement son cousin Willy, plus âgé.

-La fratrie DIMEGLIO
était la suivante (ordre décroissant)
WILLY (ex député de l'Hérault, Dr. en droit) : son site sur le web : http://www.willy-dimeglio.fr/
GILLES (chirurgien-dentiste)
et les jumeaux (faux)
HENRI (chirurgien-dentiste)
ALAIN (Prof chirurgie pédiatrique)

-Au sujet de Mme. MASULLO, effectivement j'ai vu rarement une personne aussi énergique qu'elle. Je regrette de ne pas l'avoir revue avant don décès.



-Le café , sous les arcades , qui jouxtait une parfumerie (hou la la ....!! la vendeuse (son prénom ?) qui me faisait rêver, mais je ne " faisais pas la passe" -dixit le pêcheur ), était le Café Glacier tenu par Mr.Grosso , mon prof.de clarinette. Ce

-et la pêche aux oursins ?
grand souvenir.

-avant les "évênements"- j'avais donc 11 ans, maxi - mes parents et leurs amis organisaient des expéditions à la mine Despel (orthographe ?).
fallait monter au col derrière le Fil-Filla et redescendre dans une crique côté Guerbès.
(sans la descente il y avait un Lazaret qui, évoquant la lèpre et autres saletés, me glaçait d'effroi !).
là, des tapis d'oursins - des bons, pas les autres - ne demandant qu'à être ramassés par moins de 50 cm de fond sur des roches plates.
(l'équipement consistait en espadrilles, masque pour voir sous l'eau, 1 fourchette, un cageot ceinturé d'une chambre à air, et une ficelle pour retenir le cageot !).
quand la "pêche" était suffisante, ce qui arrivait très vite, on ouvrait les oursins avec de vieux ciseaux, et alors là, le pied !

-mais même à la plage Mollo à Stora, c'était pas bien difficile d'en ramasser une ou deux douzaines à rapporter à la maison.

-chère cousine Ch'ti !ce n'est qu'à titre conjugal que tu es autorisée à lire ces échanges, mais tu n'as pas droit à la critique !
la bise.

-Ohhhh! Doucement bijou !!

-A t'écouter, tous les commerces de Philiville se trouvaient à côté du marchand de beignets de la Rue d'Austerlitz !!

-Je ne revois pas la gargote dont tu parles et si je ne m'abuse (tiens ! Il y en avait un qu'on appelait Dr. Mabuse ? Mais qui ? Peut-être un copain de "Gros pouce" ou de "Bras d'Acier" ?? !!) la boulangerie Zammit se trouvait Rue Valée près des escaliers de la Rue d'Orléans (voir carte ci-dessous), non ?
-Sachez que la maison entre Rue de Nemours et Rue Nle, où opérait ce marchand de beignets, a été démolie pour laisser place à un immeuble de 2/3 étages qui abritait une Recette des Impôts.
-J'ai une anecdote au sujet de la construction de cet immeuble et la venue à Skikda de V.G.E en 75...
Comme dirait Didier Bourdon (Les inconnus) "j'te dis pas!", "oh, Oui ! Dis-moi !" insisterait Bernard Campan dans "Les Pétasses". A vous d'me dire !!

-Il y avait quand même un autre marchand de beignets, moins haut perché bien sûr sur son piédestal que celui de la rue d'Austerlitz, mais tout aussi excellent.
-Il se trouvait rue Gambetta à droite en montant sous le cinéma Empire, en face de la Pharmacie LE BOT.
- Gosse, je me souviens être resté plusieurs minutes, bouche bée, à voir comment il faisait les Zlabya.
- C'était un virtuose de la poche à pâte, d'un seul "jet" il pouvait déposer dans l'huile brûlante une vingtaine ou plus de Zlabya reliés les uns aux autres, après quoi, à l'aide de grands ciseaux, il les séparait et les écumait après cuisson pour les plonger ensuite dans un récipient rempli de cette décoction orangée de sirop et de "miel" qui donne cette couleur caractéristique aux ZLABYA.
-Au dessus de la Pharmacie LE BOT, le bazar SPENATO, sous LE BOT à l'autre angle de Rue Gambetta/Constantine, le marchand de tabac dont on ne voyait que la tête car il officiait debout sur les premières marches des escaliers qui menaient à son magasin/dépôt en sous-sol. etc...

-C'était bien la "Mine d'Espel" (si je ne m'abuse - encore Mabuse ! - il s'agissait du Comte d'Espel) au Gerbès.
Je pense que tu as dû être un des rares (en 55 donc) à t'aventurer encore dans cette zone à cette époque-là (il y a quand même eu le massacre d'El Halia en Août 1955).

-J'ai connu cette zone, magnifique, après l'indépendance par terre et depuis la mer. Par route on montait à flanc de vallée, sous la carrière de Marbre du Fil-Fila, on passait le Col du "Besbes" (fenouil sauvage) et descente en lacets dans une forêt de chênes-lièges vers le Gerbès. La mine d'Espel était accessible par un chemin sur la gauche avant d'arriver dans le fond de vallée.

-Les plages ("les" parce qu'il s'agissait d'une suite de plages séparées par des bras rocheux allant vers le large) du Gerbès, bien plus longues que celle de Jeanne-d'Arc remontaient à l'Est vers le Cap de Fer.
A la limite de la plage et des rochers le petit village de pêcheurs de LA MARSA (Port en arabe) du style de Stora d'antan, en ce sens que les pêcheurs remontaient leurs bateaux tous les soirs sur la plage en utilisant ces grosses pièces de bois avec une encoche au centre, graissée, dans laquelle venait glisser la quille.
Tout le village aidait à faire cette opération car les bateaux 2 pointes étaient du gabarit des bateaux napolitains ou Ischiens de Stora, longs et lourds.

- A l'ouest, où se terminait la plage du Gerbès, et où commençaient les rochers vers la Pointe des Langoustes, une chose étonnante : une mosaïque romaine de toute beauté (2 ou 3 m2) en partie recouverte de terre et d'herbe où broutait souvent un troupeau de chèvres (il y avait une Mechta à flanc de montagne), un peu plus haut sur un tertre..un "Four Romain" en partie éboulé.
-Il y avait des rochers plats qu'on appelait le "rocher aux marmites" car l'érosion marine avait sculpté une série de cuvettes et certaines communiquaient avec des grottes sous-marines. Par grosse mer il y avait de véritables geysers d'eau de mer qui montaient à plusieurs mètres.

-Un peu plus à l'ouest, à l'aplomb de la carrière de marbre...un petit port avec des quais de...MARBRE !
Les Romains descendaient les blocs de marbre (certainement assurés par les cordages) jusqu'à ce port où ils étaient embarqués pour...Rome (je suppose) après avoir été (je ne sais pas dans quelle mesure) taillés ou débités en fonction de la destination de l'ouvrage (dans ce port et aux alentours, des tas de morceaux de marbre jonchent sur le fond de la mer).

-En tout cas, c'est (c'était ! Faudrait voir maintenant) une région magnifique et souvent pour aller à Bône (Annaba) nous passions pas la plaine du Gerbès (il y avait un assez grand lac, paradis des oiseaux et des tortues aquatiques) pour déboucher sur la Départementale, bien plus loin que Jemmapes et plus près de Bône.

-j'ai bien dit "avant les évènements", donc avant le 1er novembre 54
j'ai eu 11 ans en février 54.

-mon grand regret c'est de n'avoir pas connu le Guerbès, son immense plage et tout ça.
-ta description est très pittoresque et donne vraiment envie.
bravo.

-tu retrouveras les noms et les routes de l'époque à cette adresse http://mitidja.free.fr/cartes/algerie-62/nh5.jpg

-Une photo de l’église de Stora où j’ai séjourné en 1955 ; ma compagnie de rappelés était basée sur le croiseur Montcalm et était chargée de la protection de Stora et de Grande plage. Cordialement. JDn

-"Matsagounes", connais pas, par contre "les cigales" oui....Même , je ne
-connaissais que ça, mes souvenirs sont surtout des "souvenirs marins".....La
mer, toujours la mer...Of course c'était la seule activité permise par le Père Chevalier et aussi , elle me manque....!!!!
-Les cigales, dans l'assiette, on ne pouvait plus "les voir en peinture", gavées ma soeur et moi, que nous étions !!!!!
Biz à vous et encore merci pour tous ces souvenirs que vous voulez bien révéler.



C'est un tsunami (hélas à la mode en ce moment !) de souvenirs qui déferle, grâce à vous tous….mais vous passez vos journées-et vos nuits- devant l'ordi ???

-Quelques réponses :la planète d'où je reviens ? magique : Prague , sous la neige, avec ~6,~8, mais plein soleil, à 9h,le dimanche matin, sans un touriste sur le Pont Charles, et les cloches de trois églises en cacophonie superbe…quelques minutes de bonheur, et de reconnaissance pour un métier qui vous offre çà……car je n'y était pas en touriste :j'y ai enseigné pendant 5 jours, et c'était super !
-Oui non seulement j'ai lu toute la première série, mais aussi la seconde, et je suis dans un tout autre registre, là, évidemment !
l'odeur de l'huile pour les frites en face du Château vert, et en remontant la plage vers Stora, après le Casino (aujourd'hui disparu ),vous souvenez-vous de ce petit morceau de plage juste dans le tournant ?Je détestais cet endroit :on avait pied assez loin car on marchait sur les dalles de pierre du port phénicien qui s'enfonçait sous l'eau, mais les pierres étaient disjointes, évidemment, et l'on tombait dans des trous….
…..et Choulot, personne n'a parlé de Choulot et de ses meringues au café ??à gauche en montant sous les arcades, après Genden….

Quant au Guerbès , je n'y suis jamais allée, hélas, mais mon père m'en parlait toujours pour expliquer comment on y pêchait les énormes crevettes rouges (les "matsagounes" ??) qu'on achetait à la poissonnerie de la rue Amiral Courbet, à côté du Colisée : lorsqu'il y avait un mulet crevé, ou quelqu'autre bestiau crevé, on le descendait de la mechta des environs, plongé dans la mer et suspendu par une corde pendant 24h …et on remontait la carcasse, et 3 casiers de crevettes accrochées au squelette….beurk ! mais je mangeais tout de même les crevettes….
Cessez de rêver à Jeanne d'Arc et ses 7 kms de plage: c'est maintenant le port du Gaz, et de loin, çà pue……


-c'est pas gentil de nous casser nos jouets comme ça !
on le sait bien que Skikda n'est plus Philippeville...
surtout depuis qu'on n'y entend plus, entre la rue Amiral Courbet et la clinique Vincent, inlassablement, les harmonies non-cacophoniques d'un piano invisible !
et les "matsagounes" à la carcasse de mulet, beurk !


-ah! oui, Choulot : j'en ai parlé, mais effectivement sans citer ses petites meringues, grandes comme le doigt, que personnellement je préférais au chocolat.
Schibler, lui, avait une spécialité, des petites boules roses
-un jour ma mère avait téléphoné pour demander (sic) "vous avez toujours vos petites boules roses ?", ne se rendant compte de l'incongruité de sa question qu'en la formulant !

-J'ai lu avec un vif plaisir tous vos échanges en cascades qui ne manquent ni d'humour ni d'amour. Nostalgérie quand tu nous tiens ! Et cela avec toute la disponibilité que ma jambe plâtrée m'accorde en ce moment.

-Allons, je vais en rajouter un peu, au hasard. D'abord : Choulot. Vous oubliez "les puits d'amour", plus jamais retrouvés.
- C'était de fines tartelettes remplies de crême délicieuse que l'on pourrait comparer aux crêmes brûlées.
-Que de passages gourmands avec mon amie Françoise Maleval, à n'importe quel moment de la journée. Au souvenir du "crush", il faudrait évoquer celui de la paille qui allait avec ( une vraie paille en paille,comme son nom l'indique )l 'ensemble découvert pour la première fois au tennis club.
-Les oublies ! avec gitane et crécelle ! Le petit arabe qui criait pour vendre "p'tits pains au chocolat tout chauds" et celui qui proposait ses"haricots d' mer tout frais".
A cause d'eux j'ai été éjectée d'un cours de Musique à Maupas pour les avoir imités du fond de la classe, un jour où le prof me saoulait...
-Je suis votre aînée (1941), donc en avance sur vous dans les souvenirs dont la place de Marqué est le centre névralgique.
L'horloge de la gare qui marquait trop vite la fin de l'autorisation parentale...Combien d'aller-retour sur cette place...Un souvenir cuisant : mon père déboulant un soir à l'improviste pour nous surveiller (ma soeur et moi) et giflant un jeune militaire qui aurait regardé de trop près l'une d'entre nous.
La HONTE. Les arcades, aussi mythiques.
Avec un père corse et pied-noir, interdiction de parler aux garçons ! Donc stratégie suprême : traverser seule la portion "à découvert" de la rue d'Austerlitz( père ou mère qui surveillait du balcon) et rejoindre illico presto le copain qui attendait à l'angle du café "l'Escale".
Je suis retournée à PH/ville en 83, tout y est passé : mon appartement 4 rue d'Austerlitz, la place, les arcades (dans quel état !), les magasins ( laissés à l'abandon), la marché, le collège Emile Maupas, l'école Victor Hugo, Stora, Jeanne d'Arc, le cimetière ( très bien entretenu!) ,le Théâtre. Ah, le Théâtre ! il y avait un concert le soir, une petite troupe "d'amateurs du coin de la rue". Si je parle du théâtre, ce n'est certes pas pour la qualité de leur prestation, non. C'est parce que, assise à cette même place d'abonnée JMF, j'ai vu défiler, péniblement, en fond de scène, quarante ans plus tard, un décor automnal en carton que nous avons tous vu mais certainement oublié. ET là, UNA LACRIMA SUL VISO...

-La fameuse et délicieuse "matsagoune". Crevette royale (Penaeus kerathurus), pêchée dans le golfe d'Annaba (Photo prise par Henri Lunardelli au marché aux poissons d'Annaba - Avril 2006).
Caractéristique : crevette rousse-zébrée à l'extrémité caudale bleue.
Réputée pour être une espèce endémique typiquement Annabi, la matsagoune est présente dans l'ensemble du bassin méditerranéen et dans l'Atlantique est, depuis les îles britanniques jusqu'à l'Angola.
Sur les côtes algériennes elle est présente principalement dans le golfe d'Annaba et dans la lagune du Mellah à El Kala.
Elles vivent dans les fonds sablonneux et préfèrent les mélanges de sable, de vase et d'organismes charriés par les cours d'eau tels que les embouchures des oueds Seybouse, Mafrag, lac Mellah... etc.
Le terme "matsagoune", d'origine Pied-noir Bônois, vient de l'italien "Mazzancolla".

-J'ai tout lu c'est rafraichissant, rajeunissant et nous en avons tous besoin

-mais personne n'a parlé de la place des chameaux, des allées barraud (orthographe?),
du bateau coulé à jeanne d'Arc, de la piscine, de la grotte à Stora où l'on mangeait le soir des brochettes au fel-fel en buvant du crush, du pont sur le Saf-Saf emporté par une crue, de la chapelle de Ste Lucie où, tous les ans les arabes se rendaient en tenant des bougies allumées, du terrain d'aviation où, après 55, la chasse étant fermée, les cailles abondaient, du train Phville-Constantine qui se trainait et s'arrêtait dès qu'il y avait des petits vendeurs, les calèches, (X ne les a mentionnées qu'une fois), de la tornade, de la neige, des moutons qui descendaient du Skikda en bêlant à qui mieux mieux, des torrents de boue qui dévalaient la rue Nationale lors des grosses pluies qui, hélas! annonçaient la rentrée des classes et....

-Les cigales de mer font partie des Scillaridae. Comme les langoustes, elles ne possèdent pas de pinces et elles ont, à la place des grandes antennes, deux gros appendices plats. La cigale de mer est très facile à reconnaître par sa forme étrange.
-Elle vit dans les eaux chaudes autour du monde. Certaines espèces vivent dans la Méditerranée et dans l'est de l'Atlantique (Europe). Étant donné qu'elles n'ont pas de pinces, il arrive qu'on les appelle aussi « langoustes ». Il existe au moins 64 espèces de cigales de mer divisées en quatre genres (Ibacus, Parribac us, Scyllarides et Thenus).
Certaines d'entre elles sont exploitées par les pêcheurs.

- Et aussi de la Marinelle où les brochettes et les Merguez étaient les meilleures du Monde, de "Marie -Paques- à- Rome"qui y sévissait,
De notre Boulanger Falzon de mon "Melek Béni "qui jouait de la mandoline , à qui l'on achetait les glaçons au sirop en bâtonnet (c'est lui qui a inventé le 1er esquimau !) et faisait la meilleure pizza napolitaine de la Planète dont nous nous délections lors de Pic-nic mémorables à Jeanne d'Arc à l"Ascension et Pentecôte...
-je vous parlerai bien aussi des Abbés Niglio (conduisant sa moto BMW , les mains ds les poches de sa soutane )et Marchetti (trichant au foot en planquant le ballon ou mouillant son coude pour piquer au voisin les billets de Monopoly...)
-De la charcuterie des frères Fiorentino sous les arcades de droite presque en face de Di Meglio

-Et aussi tous ceux que la mémoire retient confusément sans l'effacer comme dans la complainte de "Pauvre Ruteboeuf" .

- "Que sont mes amis devenus...."?

-justement, mes meilleurs souvenirs de brochettes-Crush orange, c'était dans un cabanon-bistrot de Jeanne d'Arc, après la piscine, vers le bateau coulé.
-un accordéoniste y créait une ambiance musette très "bords de Marne" !
-et je retrouve parfois, fugitivement, à La Grande Motte, cette odeur aromatique qui y parfumait les soirées d'été.
-je n'ai jamais su quelle plante en était l'origine.

-les cabanons de Jeanne d'Arc, écologistes avant l'heure, avaient presque tous une petite éolienne suffisante pour alimenter deux ou trois ampoules.

-le resto de Stora, c'était "La voûte Romaine", mitoyen de la dite voûte.
langoustes et cigales étaient aussi au menu.

-Marie Pacarone, à la Marinelle, surnommée "Marie-la-galleuse", avait une guenon nommée Tchita, dont Anne-Marie se rappelle certainement l'attitance pour les tresses

-et, comme disait brillamment Gérard, les calèches étaient conduites par "l'homme caléchier"....
garées devant le théâtre et le palais de justice, elles parfumaient très vigoureusement l'air ambiant !

- la neige de 1956 risque d'induire en erreur les archéologues du futur :
sur l'ensemble des boîtes de chaussures de photos ramenées par mes parents, un bon quart concerne "Philippeville sous la neige" !
un comble !


-Excusez-moi mais vous semblez vouloir tout dévoiler, tout d'un coup, comme pour en terminer !!!
Quel dommage !

Tout ça doit se déguster par petites gorgées (piccoli sorsi en italien - piccule sursate en corse - Jaear boqqe en maltais... !) afin d'en découvrir et apprécier toutes les nuances.
Si ce n'est pas trop tard, il faudrait essayer d'en reprendre les détails.
Qu'en pensez-vous ?

-Tiens, j'en ai une dont personne n'a parlé (qui faisait partie du répertoire d'histoires - vraies ? - philippevilloises que racontait (mais pas en classe!) M. Yvon Taliercio - notre prof d'Anglais de Luciani): Théâtre de Phville, Cyrano de Bergerac de Rostand, on avait recruté localement des utilités en particulier une plus en vue pour personnaliser "le vicomte" qui, à la fin de la tirade de Cyrano :

"Prince, demande à Dieu pardon!
Je quarte du pied, j'escarmouche,
Je coupe, je feinte...

Se fendant.
Hé! Là donc!

Le vicomte chancelle, Cyrano salue.
A la fin de l'envoi, je touche."

...NE SE LAISSE PAS TOUCHER et continue de ferrailler, sous les applaudissements et encouragement du public filivillois (te laisse pas faire ! Donne-zy !) ce qui oblige le comédien (Parisien) Cyrano à répéter plusieurs fois "A la fin de l'envoi, je touche." avec de moins en moins de conviction, avant que le vicomte soit repris par le texte et daigne se plier en deux sous le coup.

-Est-ce qu'on aurait pu faire ça à PARIS ? J'vous l'demande !

-Tu as raison mais c'est l'émotion au clavier qui nous chavire .
Merci pour ton rappel du Théatre . Claudine et autres (in Les "précieuses ridicules" ou autre ...) ont vécu qq chose de similaire avec Jean-Marc Cazabo qui faisait qq pitreries pour se donner le temps de retrouver son texte.....


-Le bateau coulé j'y passais toute la journée du lundi, jour de fermeture de l'épicerie de ma mère, il n'y avait généralement personne ou quelques militaires du camp péhaut, mais c'est surtout sur les plages de Stora que je passais mes matinées d'été.
- Arrivé à la première plage, la plage des chevaux, avec un copain je gonflais mon canoé pneumatique et nous allions par la mer jusqu'a mollo en passant par le "chateau vert" la plage du casino, le lido, Marquette où habitait Yvon Talercio notre prof d'anglais, la plage militaire puis une plage dont j'ai oublié le nom puis Bikini et mollo parfois Miramar.

Les cinémas de Philippeville
-Il y a une grosse lacune dans tous les souvenirs évoqués jusqu"a present, les cinémas.
- Je me souviens de l'Empire et de ses films à épisodes comme Mandrin dont on ne découvrait le sort que la semaine suivante, et bien plus tard, dans le hall d'entrée, l'affiche annonce de "Et dieu créa la femme" .
- Le Régent et son employé équipait d'un baton qui essayait de faire asseoir et arreter de crier les jeunes qui voyaient enfin arriver zorro ou tarzan pour sauver les gentils. L'Eden ou madame Gabrielli avait un système de préreservation qu'il fallait confirmer le dimanche matin por la séance de l'aprés midi, c'est ainsi que chaque dimanche nous étions assis à coté de Madame Liotard qui faisait son break hebdomadaire dans la torréfaction du café.
- Le Colisée où l'école ou le lycée nous avait amené voir le film sur le docteur laennec et ou ma tante croyant voir un film d'amour, nous avait fait voir "L'amour qui tue" film sur l'avortement trés dur ( genre aiguille à tricoter),
- Le Rialto qui ne m'a pas laissé grand souvenir, si ce n'est ces portes fenetres en haut des balcons qui permettaient aux acros du tabac d'en griller une à l'entracte.
- Le Rivoli prés des HBM premier cinéma a n'avoir qu'un seul niveau avec quand même deux prix différents pour les premiers rangs et les rangs plus éloignés de l'ecran, j'y ai vu "la jument verte" interdit au moins de 18 ans j'en avais alors 13 ou 14 et je me demandais si on allait me laisser entrer


-Un grand Bravo pour ce descriptif pittoresque.
-J'ai peu de souvenir de cinéma en dehors de Peter Pan (Empire), Napoléon (Empire), la Nuit des longs couteaux et ...le mémorable "Homme qui en Savait Trop" (ciné près de la Gare après Ferrer et Excelsior ) vu un sinistre soir de pluie de novembre.....
-Au ciné , à l'Empire , les petits arabes , au premier rang bien sûr ( on voit mieux ..), impatients que le film débute scandaient :
"Etindez les lumières , commencez l'silima !"

-J'avais la même écriture (phonétique pour moi) que toi sur Marie Pacarone , mais Jacky m'a incité à "Pâques à Rome" car sous couvert de truisme (tropique de truie) ,il paraît que cette "nymphe de ruisseau" (G.Brassens dixit) était une fervente catholique romaine qui rêvait de faire un pèlerinage à Rome au moment des fêtes pascales.Les cloches de Rome étant différentes de celles de la marinelle ....
-Quant à la neige de 56 , je m'en souviens de façon ...piquante .
Au col d'El Cantour un dimanche ,nous avons fait une bataille de boules de neige et ,malheur, celle que j'ai prise au bord de la route recouvrait des ...chardons !
-Quant aux chaussures , je présume qu'elles venaient de chez Mme Boutin ? nous l'avions retrouvé en 67-68 à Biarritz tenant un magasin de ....? Chaussures


-dur, dur : quelle vie !
-raconte pas ça à des patos, ils croient déjà que "rien qu'on se la coulait douce" pendant que suait le burnous !

-la plage dont tu as oublié le nom, peut-être Paris-plage.

-et c'était pas Talercio, mais Taliercio, qui m'a fait aimer l'anglais au point qu'arrivé à Montpellier j'errais comme une âme en peine autour de la fac de lettres pour en voler quelques bribes, jusqu'à ce que j'y trouve une angliciste à épouser !

-manque un cinéma dans ta liste (je n'y suis allé qu'une fois, avec Ferdinand Buisson), celui du faubourg.
un film haletant (!) où une bande de gamins découvraient que le casse auquel ils assistaient suivait le même scénario que la BD qu'ils étaient en train de lire : ils comprenaient tout, et, à la fin, ils faisaient arrêter toute la bande.

tout ça, c'était à Jeanne d'Arc.

-un autre souvenir : les "haricots de mer".
juste à la poële, avec un peu d'huile, de l'ail et du persil (Margot, tais-toi !).
tout petits, nous en ramassions déjà des tas en creusant légèrement le sable à la limite de l'eau, où l'eau les découvrait en se retirant à chaque alternance d'une houle discrète.
ici, ce sont des "tellines" - où y zont vu ça ! - et on ne les trouve que dans le sable sous l'eau.
va comprendre !

- c'est comme les araignées : ici on dit des vives.
peuh!...
-qué bande de tchouches !
-mais on avait aussi le goudron, attachantes (oh! oui) boulettes noires ... pour pieds-noirs !

-et, encore à la plage, la pêche aux marbrés.
-un ver de sable (sous-produit de la pêche aux haricots) sur un hameçon, un fil, un bouchon et une canne, et dès 5-6 ans on contribuait à remplir le panier des adultes.

-En parlant de cinémas, après l'indépendance ils ont décidé de vulgariser la culture cinématographique en l'amenant dans les bleds par le biais de "camions-cinéma" itinérants.
Le premier petit beur en vacance dans le village de ses aïeuls (en passant, ceux qui venaient en été avec leur voiture immatriculée en France, étaient appelés des "Facances" à cause du "F" de la plaque d'immatriculation !) voyant le camion s'installer pour la séance du soir demande à son cousin autochtone, "Y'a quoi ce soir?", "des films pornos j'espère !", le cousin de répondre "Enham! Y'a des films por nous, por vous, por tou'l'monde" !!!

-tout le monde disait Talercio , comme Cianfarini....Quant à tes penchants anglicistes , as tu oublié que les boules noires de Jeanne d'Arc s'appelaient non du goudron mais du "Coltar" dont j'ai compris ultérieurement (et non grâce à mlle RUSSI prof d'anglais de son état) qu'il s'écrivait sauf erreur "coal tare "
-Et les marbrés qui nous filaient entre les doigts.....

-Z'auraient du leur passer "La Fiancée du Pirate" , car pour ceux qui s'en souviennent, à défaut de la belle hétaire du bois y z"auraient appris à "baiser un bouc " ( sa chèvre ) .
Je ris en écrivant phonétiquement ce juron dont mon père se délectait : "Zarambarunbok "
Khamdoulilahi !

 

- Près de la Gare : Cinéma EDEN
- Rue Amiral Courbet : Cinéma COLISEE
- Rue Clémenceau : Cinéma RIALTO
- Rue Gambetta : Cinéma EMPIRE
- Rue Jugurtha (près HBM) : Cinéma RIVOLI
- Rue du Faubourg de l'Espérance (Rte de St. Antoine) : Cinéma REGENT *

* C'était le cinéma le plus dégueu et il est devenu le plus propre après l'indépendance alors que les autres se dégradaient.

-Les haricots de mer à "Jean d'Arc", il n'y en avait quand même pas des masses, en tout cas bien moins que les fameux vers de sable qu'on glissait quelques fois dans le maillot des filles mais, effectivement, qu'on utilisait en appât (certains disaient qu'ils émettaient un cri quand on les enfilait sur les hameçons, faut pas tout croire !!).

-L'araignée des vives et les loups, ils appellent ça des bars, tu as raison: "qué bande de tchouches !"


-un grand merci à Internet, car grâce à cet outil, après presque un demi-siècle sans contact, j'ai, de proche en proche, pratiquement retrouvé tout le monde.

-A propos des cinémas vous souvenez vous du "Jean Mineur Publicité 13 rue
Auber Alger 628-28 628-29"
-Curieux que cela soit resté en tête après une bonne cinquantaine d'années

-erreur, mon cher !
c'était "Afric Films"
avec le "petit nègre" qui faisait touner ses yeux...

-mais tout comme toi, j'entends encore le "13, rue Aubert, etc...".

-j'ai connu "Afric Films" et son groom noir jusqu'en 1961.
par contre, ils s'étaient peut-être inspirés de Jean Mineur, qui existait depuis 1951 :

-Entrepreneur persévérant et acharné, Jean Mineur est également un homme de communication intuitif et efficace, comprenant que la meilleure publicité pour son activité commence par sa propre publicité !
- C'est ainsi que, en 1951, apparaît sur les écrans, à l'issue de plusieurs tentatives, celui qui s'impose rapidement comme l'une des « icônes » publicitaires les plus connues du siècle ; le « Petit Mineur » créé par Albert Champeaux. Lançant son pic dans une cible au son d'un indicatif composé par René Cloërec, le Petit Mineur incarne, dès cette époque, la pertinence du cinéma publicitaire comme moyen de toucher sa cible, discours auquel est sensible un nombre croissant d'annonceurs. Le décor et le personnage du Petit Mineur font explicitement référence au nom de Jean Mineur et à l'univers de son enfance : le Nord minier de la France.

-le "Zarambarunbok" ce ne serait pas zambour o moke qui se dit aussi soua tah o moke ?

- neige 56
-1956, me souviens de la voisine qui disait, savante, "la fonte des neiges, ça va être terrible"...
-et aussi, quelques années plus tôt, un noel chez mon oncle à Batna où je regardais, impressionné, le thermomètre qui affichait - 1°C : l'aventure, quoi !
-il m'a fallu attendre l'âge de 19 ans et la "métropole" pour voir des caniveaux gelés, sans parler du verglas !

-je confirme, le cinéma du faubourg était bien le Régent, devant lequel nous
avons failli, ma mère et moi, sauter par une bombe de l'OAS....Maman voulait
sortir et moi, non... ce jour-là.....voilà, c'est tout....

- Par contre, il m'en reste un super souvenir, souvenir de Nicole BESSO, une amie du Collège....Est-ce que quelqu'un pourrait me dire où elle habite, c'était la
fille du propriétaire des cinémas....
D'une gentillesse que l'on ne peut pas oublier....Je suis rentrée, un jour, avec elle, en pleine séance et j'ai eu , enplein écran, Omar Scharrif, l'acteur fétiche du moment....

-Je trouve que les filles ne se manifestent pas trop dans ces
échanges....dommage.


-La neige de 56, ce qu'il m'en reste, c'est une journée entière passée dans la
cour du Collège....Oui, je dis bien une journée entière...!!!!
Eh oh, les filles...Manifestez-vous !!!!

-Bon, ce sera tout pour "oggi"....Faut en garder un peu pour faire durer le
plaisir...!!!!


Dans les archives de mes parents se trouvaient des documents académiques indiquant les dates de naissance des enseignants les plus anciens.
Je ne crois pas indiscret à présent que le passé est si loin de vous communiquer celles de nos professeurs :

Belle Gaston : 3 janvier 1908 à Bayard
Callède Franck : 11 décembre 1903 (Lot et Garonne)
Charanton Pierre : 20 octobre 1902 (Vienne)
Décamps Alfred : 7 mai 1904 à Orléansville
Deutsch Lucien : 28 septembre 1916 à Saint-Charles
Grillot Jacques : 10 décembre 1920 à Philippeville
Mathiot Pierre : 13 décembre 1922 (Paris)
Taliercio Yvon : 23 septembre 1919 [le document orthographie : TALIERCO]
Weber Solange : 1er février 1903 (Hte Marne)
Vertet Hugues : 12 avril 1921 (Tunis)

-J'ai oublié de préciser que Taliercio était né, bien sûr, à Philippeville.
Il est décédé à Marseille le 18.11.2007 et devait avoir 90 ans. Nous étions quelques uns à ses obsèques le 22.11 où nous avons rencontré (revu pour ma part) Mme. TALIERCIO-TABONE et ses 3 enfants. Une page s'est tournée ce jour là.

-Je ne connaissais pas ce terme de VAT ou VSNA. Moi j'ai fait mon service en coopération à...Philippeville (devenu Skikda) en 65/66 où j'ai rejoint mon poste que j'avais précédemment en coopération civile au CNET (ex Artisanat Place des Chameaux) et nous étions dénommés VAC, Volontaires Aide Coopération.

-A cette époque nous étions des milliers à partir ainsi en coopération dans le monde entier.
- Pour ce qui me concerne, j'ai fait un séjour de 3 semaines en Sept 65 dans la Caserne de Transit Grignan à Toulon (pour ceux de Toulon ou des environs et qui connaissent, cette caserne a laissé place au nouvel HIA (Hôpital Inter-Armes). -Etaient avec moi Jacquin, Chambon-Perrier, Rancurel ...
Nous étions bien un millier à partir pour l'AFN.
Nous avions à faire à un Adjudant manchot (bras certainement perdu en Algérie), flanqués de sergents et caporaux qui nous donnaient souvent du "Volontaire Aide Coopératons".

-Contrairement à certains VAC (ou VAT) qui se sont retrouvés dans des bataillons disciplinaire pour faire cette période de 21 jours (comme ceux qui étaient dans les Landes) et qui ont dû suivre le régime des troufions, nous, à Toulon, à part la distribution de corvées du matin (casser de l'armement réformé) nous passions notre temps à jouer au poker les Gitanes de troupes qu'on nous donnait ou à bronzer sur les grands balcons-terrasses des bâtiments.
L'ennui devenant pesant, j'avais ramené d'une permission de W-E, de chez ma frangine qui habitait Toulon, un coffret de...boules de pétanques.
Nous avons fait des parties mémorables, torses nus, béret en "basque" sur les yeux, sur...le parcours du combattant.
On s'est fait insulter par des gradés qui n'en pouvaient mais !!
Anecdote : quand nous avons débarqué à quai, dans le port de Skikda, il y avait une section de gendarmes algériens qui nous présentait les armes !! Je n'ai toujours pas compris pourquoi à moins qu'il y ait eu une huile dans le paquebot ?!

Objet : Rép : souvenirs suite suite et suite !

une fois pour toutes et que ce soit dit:
- Prof d'EPS (à l'époque à 1/2 temps civil/militaire) Claude CHOLLET
- Lieu : à l'emplacement de la classe préfabriquée (construite après, peut-être pour cacher le délit !!) en face du sautoir et du portique (cordes lisses et à "nœuds")
- Lanceur : (hors exercice et pendant que CHOLLET avait le dos tourné) JL COMOLLI
- Receveur : Gérald GROUD (qui a été trépané: sphénoïde, pariétal et temporal) que je vois souvent à Toulon

-Cirque AMAR
Lieu dit : PLACE DES ZOUAVES


-mon coup de fil a été un peu bref.
je n'avais aucune nouvelle des uns ou des autres (à de rares exceptions près : José Lebrave, Gérard Nicolaï, Jean-François Gravier) depuis presque un demi-siècle !
et grâce au Net, depuis 3-4 ans, nous nous retrouvons presque tous.

-et, ces jours-ci, une logorrhée intarissable de souvenirs a envahi la toile.

- des profs (Vertet, Bassargettes, Taliercio, le Vieux, ... ) aux activités sportives : et c'est là que tu as fait surface en temps que gardien émérite de la cage de hand !
mais je me souviens aussi de ta passion pour l'opéra et de ton talent de dessinateur, hérités de ton père.

-au TEP (nous étions de grands acteurs, en seconde !) il y avait aussi Liliane Chevalier, du Faubourg, et toujours ta voisine puisqu'elle vit près de Toulouse.

-je te mets sur ma liste de diffusion, les autres vont sans doute en faire autant
très heureux de t'avoir retrouvé
amitiés


-Je clique toujours sur "Répondre à Tous", donc les mails font le tour.
-Gilles où habitais-tu exactement à Philippeville....
-Moi, j'étais dans la Maison Massimi
-avec les PETYX(surtout Joël), les BUONO (Monique et Marie-Félix),les VENGUT
(J.Pierre, je crois qu'il est DCD), les Martini (Jclaude), puis le fils du boucher (gilbert cuschieri)uniquement de bons souvenirs!!!
Une sacrée bande de jeunes du même âge, que de l'amitié et des fous-rires et pendant le couvre-feu, nous faisions des spectacles dans la cour, eh oui encore du théâtre.

-Pour reprendre les termes de XX qui parle de "logorrhée intarissable " je n'arrive plus à vous suivre depuis très très longtemps.
-J'ai compris que vous étiez une bande de copains ravis de vous retrouver pour évoquer vos souvenirs d'étudiants philippevillois.
-Philippeville n'est pour ce qui me concerne qu'une ville fantôme, virtuelle.
-J'ai eu envie de la connaître mieux lorsque mon très cher beau père nous contait ses souvenirs heureux et douloureux.
-Mon mari ne semble avoir retenu que la douleur.
-il m'arrive de me rendre sur le site de Jean Paul Castanet http://fse.castanet.free.fr/ pour voir et revoir des photographies,
lire et relire les messages ou commentaires
-je ne serai jamais qu'une chti qui aura aimé par procuration votre ville et votre pays.
-Aussi si vous le permettez je souhaiterais me retirer simplement et vous laissez entre amis.
-J'envie vos retrouvailles j'espère que vous continuerez longtemps encore à faire revivre vos souvnirs.
Merci de m'avoir permis d'être un petit moment parmi vous...



-des sœurs Scotto :"Desserts de rêve" ed.Olivier Orban :une merveille pour les gourmands-gourmets..que vous êtes tous, Messieurs ??
-Mlle Julian: m'aurait bien dégoûté du Latin si Papa n'avait pas été derrière, mais eu un 2nd prix de Latin malgré elle….
-*Andrée Tersac : super prof de grec, que j'ai adoré grâce à elle, mais plutôt pète-sec, la dame ! elle s'est un peu assouplie quand elle a adopté une petite fille : je les ai revues dans les années 70, à Brunoy en banlieue parisienne, puis perdues de vue à nouveau…..
- les PETYX, difficile pour moi de n'en pas parler :je dois beaucoup à Mme Petyx, même s'il y avait un côté sadique dans son enseignement de technique :je n'ai jamais eu de coup de règle sur les doigts, mais la douleur comme preuve du bon travail musculaire n'est pas une nécessité très encourageante pour un enfant, ni pour un musicien…..
Heureusement il y avait les sœurs Migliaccio !!
Lors d'une tournée JMF (déjà au clavecin) j'ai revu Mme Petyx à Brest, où elle était réinstallée….puis son fils Philippe (avec qui je faisait des parties de trottinette mémorables) à Paris :il enseignait, je crois, chez des religieux….
-Le cirque Amar, évidemment place des Zouaves…..
-et la Kermesse, pour laquelle Maman fabriquait beaucoup de choses .décorations en papier crépon, petits tableaux, broderies…et des souvenirs d'oublies vendues par les gitanes…..

C'est fou tous ces souvenirs que vous rappelez….et pourtant, je n'ai pas une mémoire aussi précise que certains d'entre vous….
mais je raccroche : trop de courriels --
Bien à vous tous.

-Mais oui chez Paoli il y avait un accueil très contrasté : le patron, un"mâle" s'il en est: BARRACAGGIO, et son vendeur , Je crois que c'était Jacques, qu'on appelait Jacqueline. Il faisait essayer aussi!! j'y allais avec ma mère!!.
On ne pouvait pas avoir de doute sur lui, manièré comme une gonzesse

-C'était la rue de l'Armée d'orient
nous y avions emménagé lorsque j'avais 10 ans et que ma mère était enceinte de son 5ième enfant
Nous logions juste au dessus du local et lorsque Marquetti en avait assez de notre tapage
il nous invitait à venir voir des films sur ZO, Zette et jacky
une horreur!
ah oui !

La JEC
-la salle de la JEC, qui était dans une petite rue, au niveau du square de l'église, parallèle à Clémenceau.
-j'en étais, moi le mécréant !, et je me souviens qu'elle avait été décorée, avec des affiches de cinéma ou de spectacles mendiées je ne sais où.
que de parties de ping-pong entre ses 4 murs !
y compris avec un abbé (Marchetti ?) qui jouait en soulevant sa soutane de sa main libre.

-et, sauf erreur, c'est là qu'est né le célèbre TEP (Théâtre Etudiant Philippevillois, pour les ignares).

-Oui je confirme
Nous avons passé beaucoup de temps dans cette petite salle.
On y jouait au ping pong et c'est là où avaient lieu les premières répétitions du Théâtre Etuudiant...

-Permettez moi aussi de vous dire au secours.? Je n'arrive plus à suivre... Je m'absente 24 h et au retour je trouve 150 e-mails... C'est sympa mais écrasant !

-plus tard, nous allions "taper la balle" dans l'arrière-salle d'un bistrot, tout en bas de la rue Clémenceau en face de la place.

Faites une synthèse pour nous laisser respirer : pour moi, c'est comme Jean-Marie :absente 2 jours :223 courriels : Sympa mais épuisant…..
…. et pour la météo, à Paris, fait super-beau (pour combien de temps-z'encore ')mais super froid….
Amitiés à tous.


François TALIERCIO parle de son Père Yvon TALIERCIO (Prof d’Anglais à Luciani)

Aux obsèques de son Père, le 22/11/2007 à Marseille, François avait refait la « bio de son papa » que j’ai eu l’occasion de vous transmettre par ailleurs et qui montrait bien à ceux qui ne le connaissaient qu’au travers de ses cours, quelle vie particulière il avait eue.
Dans cette « bio », il y disait :

< Né en Algérie, comme ses parents, d’immigrants italiens, espagnols et français, lorsque la guerre a interrompu ses études il était interne au Lycée Louis Le Grand à Paris, en classes préparatoires littéraires.

Il a été mobilisé dans l’infanterie coloniale, et y est resté jusqu’en 42. Ces derniers temps, il rappelait qu’il était le seul des sous officiers de son régiment de tirailleurs à être revenu de la guerre. Tous les autres, ses copains d’enfance, ont été tués dans la campagne d’Italie, qu’il n’a pas faite avec eux, car juste avant il a intégré l’aviation dans un groupe de bombardement de la France Libre.
Gravement blessé aux mains, décorées de la Médaille Militaire, il est revenu de la guerre avec le désir de l’oublier et n’a accepté d’en reparler que vers la fin de sa vie.

La troisième époque le voit professeur au lycée de Philippeville, marié, père de famille, pratiquant la chasse sous marine et encadrant des équipes de jeunes, le plus souvent ses élèves, dans différents sports.
Plusieurs de ces jeunes d’alors sont aujourd’hui dans l’assistance.
Nombre d’autres, restés en Algérie ou dispersés un peu partout, ont envoyé des témoignages de sympathie et se joignent à nous aujourd’hui par la pensée.

Ensuite, à la quarantaine, il y a eu le déracinement douloureux lors de l’Indépendance de l’Algérie.
Ses élèves (Lycée Perrier/Marseille, il y était Prof agrégé d’Anglais) et le SMUC (Stade Marseillais Université Club dont il était Président de la section Handball)) lui ont donné l’occasion d’établir de nouveau les mêmes relations simples et chaleureuses que dans sa vie précédente.

Pour finir il a eu une longue retraite, où il a continué à rayonner dans le cercle familial qui s’était étendu, et aussi aux Baléares, où il passait la moitié du temps, parmi d’autres voisins et amis, tous fasciné par sa culture, son humour et sa gentillesse.
Plusieurs vies donc, mais un même homme, du début à la fin, complètement droit, généreux, humain et étranger à toute forme de calcul. Un esprit brillant qui ne se prenait jamais au sérieux et qui a su manier l’humour et l’autodérision jusque dans ses dernières heures.>

François qui avait immédiatement et gentiment donné son accord pour que je diffuse plus amplement ce document, m’a écrit à ce sujet :

- " Ce n'est pas complet, mais à la demande de ma mère, j'avais essayé de dire ce qu'il aurait aimé entendre, lui qui détestait ce qui se disait dans les églises à chaque enterrement."

- " J'aurais aimé avoir plus de temps pour détailler : C'est terrible de penser que de 20 ans à 26 ans il était à l'armée, loin de chez lui. Avant le débarquement c'était des casernements sordides (une nuit à Sétif à dormir dans la cour dans la neige , roulé dans sa capote pour éviter les rats et les punaises des chambrées!!) et pour l'infanterie coloniale, il ne faut pas oublier qu'il n'y avait pas que les arabes , mais aussi les pieds noirs et comme ils étaient l'encadrement et que l'encadrement avait interdiction de se coucher sous le feu, pour bien montrer l'exemple, tu vois le carnage dans les opérations en Italie."

- " Dans l’aviation, il aurait dû normalement au moins y laisser ses mains. Il était sur des avions qui bombardaient à basse altitude sous le feu de la DCA (B26 Marauder) et il en est tombé beaucoup. Son travail était de réunir la documentation photographique avant la mission pour repérer les objectifs et pendant la mission il devait photographier les résultats du bombardement et il tenait également une mitrailleuse latérale. Une fois il est parti en mission sans ses gants et il a quand même fait les photos et il s'est gelé les mains si profondément qu'on a préparé l'amputation. Heureusement qu'il y avait là un toubib américain qui avait fait une thèse sur un nouveau traitement des gelures et qui a tenté le coup , et ça a marché , mais après beaucoup de temps et de souffrances.
- " J'ai aussi voulu dire comment la guerre a cassé ses études. Tu imagines comme moi que si Louis le Grand avait pris en prépa un élève du lycée de Philippeville, il devait être bon. Il était condisciple d'Edgard Pisani, dont il ne partageait pas les idées mais qui le tenait en très haute estime (ils s'étaient revus il y 10 ans)."

- " Une autre chose aussi c'est que grâce à sa mémoire phénoménale et au fait qu'il a vécu longtemps, il a transmis à la génération de nos enfants tout un patrimoine de l'Algérie. L'un de mes fils qui est cinéaste l'a beaucoup filmé, racontant plein d'anecdotes."

- " Une dernière chose que j'aurais aimé dire pour rire un peu et qui illustre le bonhomme : quand Popeye (le 2 pointes acheté à Philippeville et actuellement amarré à Marseille) est arrivé en France, il a fallu le ré immatriculer. Comme mon père le prêtait à une foule de copains et qu'à l'époque pour être en règle il fallait que ces personnes soient sur le rôle d'équipage, il y avait une page entière de noms de copropriétaires. Quand le type de l'inscription maritime de Marseille a vu ça il a dit " 5 mètres ! Mais si tous les propriétaires montent à bord, il va couler!"
et "Je te remercie donc de cette démarche et te demande de transmettre mes salutations à tous ces anciens élèves, que j'ai plus ou moins aperçus, un jour ou l'autre, au lycée : les "grands" de l'époque"


le Outs" ou "croque-mégot".
-un autre de nos profs que nous n'avons pas évoqué, et pourtant une vedette lui aussi : Charanton dit "le Outs" ou "croque-mégot".
-qui se permettait de faire l'appel "Azzopardi ?", suivi d'un "Azzopardi, rien d'impossible..."
-qui, en terminale où nous jouissions d'une tolérance tabagique à la récré devant sa salle dérobée (comme l'escalier à Hernani !) au fond à gauche, avisait l'un de nous et sans complexe "t'y'as pas un clope ?".
-l'air sévère, mais jamais personne n'a été puni pour une blague, fût-elle à ses dépends (encre sur l'oeuilleton du microscope, par exemple).
-bon, les sciences-nat, c'était pas trop mon truc (et pourtant !), mais ses cours m'ont laissé un très bon souvenir.

-et Brégeault (orthographe ?), le royaliste.
il faisait son cours de géographie du fond de la classe, les yeux mi-clos, tandis qu'un de nous au tableau se faisait copieusement enguirlander parce qu'il n'arrivait pas à montrer sur la carte les villes qu'il citait avec leur prononciation originelle, sur la Pologne, par exemple.
et l'Albanie, où je crois il avait vécu un temps, devenait un grand pays dont je ne devais plus entendre parler - ou presque - jusqu'à l'éclatement de la Yougoslavie et des Balkans.

-et l'inimitable Mathiot, dans ses envolées lyriques, s'arrêtant, comme saisi d'une illumination, au milieu d'un cours sur les vecteurs et déclarant, inspiré, "imaginez le nombre de vecteurs libres qu'il y a dans l'espace", suivi d'un silence recueilli ...
sa phrase "n'oubliez-pas que nous sommes dans l'espace" avec en écho discret (José, je crois) "m'sieur, restez avec nous !".

-bon, c'était surtout pour faire plaisir à xx qui regrettait une pause dans notre logorrhée, même si elle n'est pas concernée par ces profs du lycée "de garçons".
allez, à la revoyure


Pardon , mais on va encore parler de Luciani.
-Ce n'est pas notre faute s'il ne se passait rien à Maupas !
- Si, parfois quelques petites Quatrièmes qui sortaient à 4h et qui venaient faire un tour sur les escaliers montant à Luciani pour voir les sorties de 5h.
-Je me souviens d'une petite rousse trop craquante qui descendait et remontait ces escaliers en courant et en me frôlant chaque fois...
-Mais en Quatrième j'étais trop timide ! Que de rendez-vous manqués...

- J'en reviens donc à Luciani pour rappeler un des derniers cours de l'année en Sciences Nat et Charenton qui nous annonce : "Aujourd'hui je vais vous donner la recette du vin d'orange !" Que Bacchus ait son âme.
C'était un brave homme.
-Je me souviens aussi d'un cours de chimie (nom du prof disparu de ma mémoire) avec une expérience consistant à prélever un fragment de sodium (je crois, mais je suis un littéraire) à le chauffer et à le plonger dans l'eau, pour observer je ne sais plus quoi (j'en appelle au génie des Sciences-Ex).
- Or ce prof était si habile que ce fut toute la réserve qui bascula dans le bac.
- Nous observions avec attention le déroulement de l'opération, et vîmes à notre grand étonnement le prof reculer puis gagner précipitamment le fond de la classe sans aucune explication.
- Trois secondes après le bac explosa et nos feuilles furent aspergées, ce qui fit disparaître toute trace de cette expérience mystérieuse.

-Je n'ai jamais eu Mathiot mais je crois volontiers à ses moments de poésie.
A Toulon, un de mes collègues de maths de Prépa finissait son cours, porte ouverte, et j'attendais dans le couloir tout en l'observant évoluer sur l'estrade : à un moment il s'arrête, regarde ce qu'il vient d'écrire au tableau, se tourne vers les élèves et éclate de rire : "Enfin ! voyez cette équation ! C'est incroyable je n'ai jamais rien vu d'aussi spirituel !" Les élèves sont restés de marbre.

Voilà, c'est exactement ça, quand je lis toutes vos aventures, je me rends bien
compte qu'il ne se passait rien chez nous...!!!!

-Personnellement, j'aimais beaucoup les récréations, pas pour aller fumer une clope mais pour disputer une partie de ballon-prisonnier....
-Les équipes se formaient très vite et les parties des plus sérieuses et cette satanée cloche nous arrêtait dans nos élans.
-Le souvenir le plus craquant qui soit resté en ma mémoire, c'est BONENFANT, le prof d'histoire, tellement peu intéressant, que nous nous levions de notre
chaise dès le premier son de cloche, furieux de cet état de fait, n'a rientrouvé de mieux à dire :"Ici, la cloche c'est moi"...!!!!!
Il avait tout compris

-La Rousse, ce n'était pas moi.... HI HI HI....le Lycée Luciani je ne le connaissais que pour y être allée à l'examen d'entrée en 6ème.

- Merci pour toutes ces anecdotes.
Biz


-Oui, j’ai assisté à la catastrophe !
Le prof était un jeune type, grand, mince, patos, aux yeux très clairs et au front un peu dégarni ; je crois qu’il s’appelait HEBEL.

Je pense que les filles pourraient faire un effort : rien qu’avec THERSAC ( latin, grec ?) on peut remplir des pages !!!


-En mathelem, où je me suis fourvoyé, et sur les mêmes banc que Marguerite (qui elle était à sa place en math) je me souviens qu'il nous est arrivé de Marseille une prof de physique ( après M. Nicolaï), une beauté, un canon, on ne faisait pas grand chose en classe, mais on apprenait "la beauté",avec ptit coq (Koczian) on avait telelment baratiné cette prof, en se disant qu'à l'oral ça pouvait servir, qu'on l'a emmené dans le bateau de Koczian , faire un tour vers Srigina.
Voilà, ça s'est arrêté là.


-En latin,
je me souviens de Mlle Julian, une vieille fille, sèche , avec un petit chignon, qui nous faisait des Interros écrites à chaque cours, 5 questions
en temps limité et voilà comment l'amour du latin nous était donné....Eh oui....
-J'ai quand même aimé le latin car je l'ai imposé à mes 3 enfants, qui, encore aujourd'hui ne comprennent pas ....!!!!
Biz


-Je n'était pas le seul a etre trop timide,moi, a douze treize ans, je me postais en haut des escaliers et je ne rentrai pas au lycée sans avoir vu une petite brune qui allait a Maupas, c'était l'époque des coeurs gravés sur les tables de cours et sur les bancs du square ( Peuto en était déjà, lui; a graver des couples occupés a se faire un 69, sa table de cours était aisement reconnaissable).
-De plus je suis parti de Philippeville, tout de suite aprés le bac en octobre 1960 et mon grand regret, c'est de ne pas avoir eu de petite amie philippevilloise.
J'ai quand même pu faire la bise à la petite brune en 2007, je n'ai attendu que 50 ans.
-nous avons évoqué Mlle Garbuccia, dite "Nanette vitamine", à plusieurs reprises.

-J'étais également un fan de "nanette vitamines" (merci pour le rappel du surnom qui était enfoui dans ma mémoire) c'était bien la seule a pouvoir éveiller nos sens, même si à l'epoque il ne nous fallait pas grand chose ce n'étaient pas les differentes profs d'italien ou Weber qui auraient réussi a nous métamorphoser en soupirants. et en plus, elle était agrégée !

-Je n'ai pas souvenir de cette explosion de chimie, ce devait être en 2ème ?!

- Melle TERSAC (sans 'H") me donnait aussi des cours particulier de Latin, rue Passerieu (maison des PETYX).
J'attendais le dernier moment sur le trottoir, en fumant ma clope, avant de frapper et de monter les X marches qui menaient à l'appartement du premier.
La première chose qu'elle me disait, en haut des marches, était "vous sentez la vieille pipe" !!! Je pense qu'elle m'avait "à la bonne" malgré ma nullité crasse en Latin, j'ai su par la suite qu'elle avait été amoureuse de mon frère aîné, 15 ans auparavant !!

Merci pour ce souvenir qui ravive celui de Mme Petix .Elle a enseigne le piano a Jacques et Claudine ,enseignement poursuivi avec Colette Migliacio-Faes.


-J'ai eu l'occasion de rappeler que CHARRENTON, le "Outs", s'en servait pour perforer le journal qu'il lisait pendant que nous séchions afin de nous surveiller !
Je n'ai pas souvenir de punitions mais autant que je m'en souvienne, les bons élèves étaient vachement sollicités (sinon !!).
- Autre anecdote dont doivent se souvenir XX et XX : nous étudions les BATRACIENS et il en arrive au CRAPAUD et à l'accouplement :
"le crapaud possède sous les pattes antérieures des coussinets, sortes de ventouses, qui lui permettent de MIEUX SAISIR LA FEMELLE pour arriver à ses fins".
La pauvre Paulette MARTIN avait atteint là le summum de la rougeur faciale !!

-Pas de souvenirs de BREGEAULT.


-En revanche MATHIOT m'a fait aimer les maths mais m'a donné le mal de mer un dimanche à l'Eglise qui était bondée ce jour-là.
J'étais juste derrière lui dans le fond près des portes....Il n'a pas cessé de monter sur la pointe des pieds et descendre au sol, mais pas seulement, quand il était en haut, il donnait un coup de hanche de droite à gauche (ou l'inverse c'est au choix).
De 2 choses l'une : où il avait vachement mal aux reins ou il devait répéter une chorégraphie !!!

- Bouapsa, le garçon de salle, se gargarisait de fierté en le disant à qui voulait l'entendre

-souvenir aussi, par ouie-dire, de l'oral d'allemand en terminale.ils étaient 4 ou 5, pas plus.
il faisait très chaud. et la prof (jeune) était venue d'Alger pour la journée entière.à la proposition "m'dame, on va tous à la plage, et on fait l'exam cet après-midi ?",
après une brève hésitation elle aurait répondu "banco".

-vous confirmez ?

-Voilà que Bouabsa revient en mémoire comme prof de français en cl de 5 eme en 61/62 .Il était chahute car trop inexpérimenté*

-Bouapsa c'était le garçon de salle de physique-chimie-sciences nat., très gentil, qui avait écrit "lo destélé" sur l'étiquette de la bouteille d'au distillée.
ce qui - a priori - l'aurait disqualifié pour enseigner le français.
-pardon, je m'y mets moi aussi !
fallait lire "eau distillée" ...

Aujourd'hui jour de rando.. 22kms par belle journée de presque printemps.. je découvre que vous vous activez avec ardeur comme d'hab.. alors..
me souviens pas de cette jeune algéroise qui nous accompagna à la plage.. sourire... mais cela n'aurait rien d'impossible..


en vrac à la minute :c'était notre lycée Papillon ce Dominique Luciani... sourire.

- Mathiot nous emmenant chez lui pour voir sa lunette astronomique,
-Charenton
et son clope jamais neuf ou toujours vieux,
-Garbuccia rosissante,
-Veron et Bassargettes avec sa moto,
-Courtois et son air "penché",
-et les profs de gym, Deutsch et Magakyan barres parallèlles sous le préau ou élastique pour le saut en hauteur... et
-"le Vieux"... "mon enfant"...
c'était notre lycée Papillon ce Dominique Luciani... sourire..

-bon je vous laisse et vais faire dodo

Charenton:
-je ne sais pas si je vous l'ai déjà raconté car mon cerveau se délite en vieillissant.
-Mon premier jour, ma première heure au lycée Luciani.
Nous étions en rang deux par deux devant la classe de Charenton.
-j'avais une queue de cheval et UN garçon derrière moi a osé la tirer.
Je lui ai donné deux claques retentissantes avant même de m'en rendre compte.
je n'ai jamais chercher à savoir qui était le coupable.
Alors si c'est quelqu'un parmi vous qu'il se dénonce 50 ans après!

-Un jour on lui avait mis un réveil sous l'estrade pour qu'il pense que c'était une bombe.
Notre Charenton ne s'est pas démonté: il a fait des allers et retours devant l'estrade.

-J'avais un exposé à faire sur l'ascaris megalocoephalens. j'avais bien potassé le sujet sur un bouquin que mon père m'avait prêté.
J'étais assise à son bureau et lui, au fond de la classe.
Il a osé m'interrompre!
- Qu'est-ce que l'ascaris megalo céphalens?
Et moi, impertubable:
- C'est un oiseau!
Il n'a plus osé me poser de questions!

mathiot:
-Je dois vous avouer que la veille des compositions mon père lui payait l'apéro chez Pirone pour lui en soutirer le sujet.
le soir, il me faisait faire le problème.
-Mais un jour, Mathiot, a demandé si quelqu'un avait déjà fait ce problème.
Ingénue, je lève le doigt et répond "moi".
-Il a donc changé l'énoncé.
le soir je raconte ça à mon père
- c'est bien la peine que je lui paye l'apéro!
il était furieux!

Mme Petix

-Nous étions au moins trois enfants à prendre des leçons de piano chez elle.
-Un jour, je l'ai vue donner des coups de règle (?) sur les doigts de mon frère jean qui avait 3 ou 4 ans.
-j'en ai été tellement retournée que j'ai "rapporté" à mon père qui nous a tous mis chez Melle Vuillequez dont la mère disait
- pourquoi gardes-tu les petits Fenech, il sont si paresseux?
- mais ils sont si gentils
Il faut dire qu'à la maison nous n'avions qu'un piano pour cinq.


-J'ai eu Melle Tersac en grec à Maupas.
Elle me disait souvent:
-Melle Fenech, vous êtes si paresseuse qu'un jour vous inventerai quelque chose.
-mais rassurez-vous ma paresse est si grande que je n'ai jamais rien inventé!

Bonnenefant!
On lui mettait du liquide glacial sur sa chaise
les boulettes volaient
il était incapable d'obtenir le silence avec ses 'mesdemoiselles taisez-vous".
On était bien 50 dans cette grande salle tout au bout de la cour.

melle Julian:
Pour moi elle était une sorcière: melle au tableau.
Une queue de cheval tressée qui plaisait beaucoup à mon grand-père : cela lui rappelait ses chevaux!

PETYX!!!!!!
Dans la maison massimi, au faubourg, là où j'habitais, il y avait
PETYX Jean-claude, Jean-Pierre (Qui s'est tué en plongeant) et PETYX Joël, leur
maman était très coquette et assez petite de taille....Quelqu'un a-t-il de leurs
nouvelles ???
Biz

-Moi , je confirme : cette prof nous a fait passer l'oral du 1er bac : nous étions 3 cette année-là ; un "indigène" Younes (???) , Marc , je crois et moi.
Elle avait bu un coup avec nous sur la terrasse de l'Excelsior , après l'épreuve , et on pensait qu'elle serait donc très , très généreuse : tu parles 12...!!
Mais qu'elle était belle ....!

-Personne n'évoque le souvenir des profs de gym : Deutsch, Lapeyre , Prouff , Chollet , etc... Les lendits sur le stade municipal ( avec bâton ) , le poids sur la tête de Chaumont expédié par....je crois me souvenir , mais pas sûr.

-En quelle année les lendits ? 56 ? J 'y ai participe avec l'école .
Tous au Stade.et en blanc
C'était beau. Même si la chorégraphie était d'un style sino -sovieto - de masse !
A Luciani , mon prof de gym s'appelait Briant.
le souvenir de poids sur la tête raconte par mon frère aine a atterri sur Gerald Groud , lance par celui que vous appelez le vicomte ...mais c'est sans doute un autre épisode #.

-Erreur de ma part ,c'est vrai que G.Groud a reçu le poids sur la tête , mais pas par le vicomte , ils n'étaient pas dans la même classe.

-Chaumont , un peu branque , était celui qui avait gagné le concours de la baignade la plus précoce dans la saison , au bout de la jetée , et était celui qui crachait le plus loin ...
tu parles d'un exploit !!! et nous , plus jeunes que lui , étions admiratifs!
-Dans sa classe , et peut-être avec Jacques Cianfarani , il y avait un certain Tanto(t) , très costaud , fort , devenu militaire de carrière , qui s'est tué lors d'un saut en parachute à Pau dans les années 80 ; sa femme était instit , ici.

-Mais si , mais si, regarde mon dernier mail hier soir.. j'avais oublié Lapeyre que je revois mal et Chollet que je revois très bien... grand blond un peu "bellâtre" ...
-riress..
-me semble qu'il passait du temps aussi à l'Excelsior avec ses collègues plus jeunes... sourires..
-et les compos de gym.. dont le 50m avait lieu dans la rue derrière le Lycée!!,
-les matchs de hand dans la cour.. c'est là que j'ai appris le hand d'ailleurs... Buonacore était bon si je me souviens bien..

-Je citais Courtois... qu'on appelait "Corona", je crois que c'était parcequ'il ressemblait à un Corona qui était comme ça ??? mais xx doit se souvenir...

-Je ne faisais pas d'italien, mais il me semble qu'il y avait une petite prof qui enseignait ou alors je confonds avec Garbuccia...???

-Le prof de gym....Mes souvenirs vont vers une femme, dont le nom m'échappe...
.Avec elle nous avions préparé un spectacle donné au théâtre, je faisais un exercice de barres asymétriques et ma sœur, la poutre....
-Ce que je n'aimais pas chez cette prof c'est qu'elle mettait au moins 1/4 d'heure, sinon plus, à faire l'appel, et
-je me sentais frustrée, car j'aimais ct'heure...!!!!
-Les lendits, quel bon souvenir, la tenue avec la ceinture élastique rayée de bleu et le déplacement jusqu'au stade...

-Et les déplacements vers le Cirque Amar, mais là c'était en primaire....Où
est-ce qu'il se produisait, j'ai oublié....!!!!

-Deutsch, j'en entendais parler par mon beau-frère qui était moniteur de gym,
mais je ne sais pas où il enseignait (mon beau-frère).

-Le cirque Amar était souvent soit place des chameaux soit sur la colline de skikda derrière l'hôpital ?

-J'avais moi aussi cette impression de manifestation sino-soviétique, avec même un petit coté jeunesse- hitlérienne, pour ces lendits.

- Mais, mon cher je dois une fois de plus t'apporter la contradiction: ce n'est pas le vicomte qui a balancé le poids sur la tête de Grould (il y avait 4 ou 5 ans d'écart), je crois que c'était J.L. Comolli (il devait se préparer car par la suite il a assommé ou laissé pour mort pas mal de cinéastes).
-c'est J.L.Comolli , fils de médecin , qui a balancé le poids : son surnom , qui le gonflait au plus haut point , était " velvet " because la douceur ou la finesse de ses cheveux , accompagné d'une caresse sur la tête.

-me souviens très bien de Lapeyre et son "élégante démarche élastique".
il venait au judo à une époque.

-Deutsch, pour répondre , prof à Luciani, avait ausi une salle en ville (vers le Régent), où il faisait faire de la gym corrective.
il faisait mettre des semelles orthopédiques à tout le monde : c'était son dada (ou son gagne-pain ?).
il était aussi kiné.

-je me souviens aussi d'un prof dont j'ai oublié le nom, pas grand, très musclé, style Morvan, avec qui d'alleurs il grimpait à la corde lisse en parallèle et le plus lentement possible dans une équerre parfaite!

-mais ma grande fierté c'est de n'avoir jamais été dernier en gym : y'en avait toujours un plus mauvais que moi !

-Je ne me souviens pas avoir vu ce film mais avoir lu souvent les " cahiers du cinéma" qu'il avait repris , soutenu,supporte .il a eu 1 courant très porteur avec Albicocco notamment a l'époque de ce merveilleux "Grd Meaulnes" .
Je ne voudrai pas "inventer" mais je ne suis pas sur que JLComolli soit encore parmi nous.
-Nb les sœurs Scotto oui ,parisiennes longtemps.

-Le cirque Amar, sur le Skikda derriere le Lycée, c'est un grand souvenir.
Une année un prof de maths Mazenc nous avait fait vider nos poches pour rassembler suffisament d'argent pour aller visiter la ménagerie du cirque en lieu et place de son cours.
A une époque plus ancienne les cirques s'installaient aussi sur le port, je n'ai pas le souvenir de cirque place des chameaux.

-parlant de Comolli, son père, le Dr Comolli, était président du Racing, tandis que le Dr Gette était celui de l'Etoile.
c'était pas trop mon truc, mais mes oreilles résonnent encore des "bomatchicabo, bomatchicabo, bo bo bo ... "

-Mazenc était prof de sciences-nat, mais nous l'avons eu une fois en début d'année en maths (5ème), M.Boulle étant malade.

- si, le cirque Amar, place des zouaves (au-dessus du lycée), sur le port, et sur la place des chameaux aussi, je crois.
il y a eu aussi le cirque Bouglione, une ou deux fois.

-Lapeyre , et sa "démarche très souple" , venait au judo .
-En fait c'est lui qui m'y avait amené . Il est toujours de ce monde , son épouse est dcd et il partage son temps entre Cannes et Bagnères de Bigorre ;
-je l'ai revu plusieurs fois .
-Mes parents et le couple Lapeyre se connaissaient depuis 1950 à Bordj Bou Arreridj.
-Son parcours assez singulier : Instit à Bordj (avec ma mère ), prépare seul le professorat d'EPS , premier poste de prof à Ph/ville , mutation à Dakar à la fac, commence médecine , s'arrête en 4ème année !!! , commence droit , agrégé de droit , et finit prof de fac ( droit ) à Nice.

- Au lycée à Ph/ville , il avait eu de gros ennuis avec l'administration : il s'était mis en congé de maladie , en fausse , pour préparer une course ( le 800m ).
Pas de chance pour lui ... il gagne cette épreuve , à Bône , et le lendemain de cette course il est en photo dans la presse locale passant en vainqueur la ligne !!!

Ouf.... ma parole on vous laisse cinq minutes... et le DD se remplit et le PC se met à ramer mais c'est agréable de vous lire


Rapidement et en vrac

-Maupas : n'aviez-vous pas une prof nommée Fazullo ( orthographe incertaine )
Les chaussettes de Mr Cassaigne n'ont-elles pas eu d'attrait?
-Je ne me souviens plus du tout de Mlle/Mme Carbuccia.
Par contre je comprends fort bien que x ne se souvienne pas de Brégeault !
Je revois sa silhouette en profil d'endive, du grand manteau et de l'écharpe qu'il plaçait sur la patère derrière la porte près du tableau.
De l'expression outré qu'il prenait en voyant le "Vive le Roi" immanquablement écrit sur celui-ci, et la façon de nous dire " effacez ça! on va nous accuser de faire de la politique"
Ensuite il s'en allait au fond de la classe en nous demandant de ne pas le regarder ( d'où l'oubli ).

- Avec lui j'ai appris que l'histoire n'était pas un cours et un résumé à savoir par cœur

- L'espace derrière le préfabriqué où nous allions sécher une clope n'était-il pas surnommé "la boulangerie"
à cause de la fumée qui s'en dégageait ?

- Je crois qu'il y a eu une professeur d'Italien nommée Taddéi.
Ses élèves me semble-t-il répétaient " T'as des I où ça ?" Et en bonne enseignante elle les menaçait d'un " zerotondo".

- J'ai toujours beaucoup de respect pour Bonnevial qui était un bon enseignant ..
Etant voisin il "remontait " souvent avec nous et je vous assure qu'il avait une vision politique des évènements fort juste et j'aimais l'entendre conter sa "guerre de 14"

- Je dois dire que Mr Voisin avait une grande honnêteté intellectuelle : il avait accepté, à ma grande surprise, mes arguments sur la syntaxe d'une " note de service"
à cause de la quelle j'allais avoir 4 heures de colle

- Je me demande si le Bouabsa prof de français n'était pas en fait plutôt Boukobza


-Vous parlez de Mme Pétyx et de Mlle Villequez Il me semble qu'il y avait une autre professeur de piano Mme Braca.
Je déplore que x ne soit pas en ligne pour évoquer la rue Galbois, le "corridor" et les escaliers que nous montions pour aller prendre nos cours de violon avec Mme Marthe Hubiche et la balcon sur lequel nous faisions les pitres.
Au bout de 10 années elle nous considérait comme "ses petits".
Je pense à elle chaque fois que j'ouvre une partition.

-Bon je vous laisse pour reprendre le volant

Amitiés à tous et à toutes

-Je pense que vous avez tous vu "l'ombre rouge" de J.L Comolli .
Donc vous vous souvenez du nom qu'il avait donné au bateau qui entrait dans le port de Marseille ( chargé d'armes ),..
." SKIKDA" !!!! Dans la salle, j'ai certainement été la seule à comprendre le clin d'oeil.

Bravo pour ces tendres évocations.

je retiendrai pour ma part le cirque , la kermesse de la place Marque ( j'ai aussi 1souvenir de kermesse ds le hall de la Mairie ) et , vous ne m'en voudrez pas , la Rue Galbois au 26 précisément ou mon Pere avait son cabinet .

-en effet, la "kermesse des écoles" était un grand moment de notre vie d'enfants (et même après !).
-la place entière était ceinte d'une palissade qui abritait en son sein des stands aussi affriolants
-que la "pêche aux canards","la grande loterie","le lancer de balles sur pyramide de boîtes de conserve", etc ...

- dans le mois qui précédait, on nous envoyait solliciter des "dons" auprès de commerçants pour les rapporter à l'école.

- me rappelle le mozabite de la rue Valée ("bonjour jeune homme de bonne famille") qui avait fait don d'un flacon en verre de Coco Français"", flacon que j'ai cassé par accident en le laissant tomber : mes parents - généreux ! - m'ont envoyé en acheter un autre.

- dans le genre, on nous envoyait vendre le "Timbre anti-tuberculeux", qui s'en souvient ?

-à tort ou à raison, c'est Gilles Regairaz que je revois au Hand.
et Marc Jarraud au Volley, en plein air dans la cour, où il servait en frappant des "chandelles" qui allaient presque plus haut que les bâtiments du lycée et qui retombaient, juste derrière le filet, comme un bombardier en piqué !

- Je ne sais plus ce que St devenus les Regairaz.( inquiétude) je mettais ( deja) les mains ds le pétrin de la boulangerie. J'en adorai les odeurs

-"bonjour jeune homme de bonne famille", cette expression ne lui était pas spécifique.
elle doit correspondre à un équivalent arabe ou berbère : on me l'a ressortie, de nombreuses années après, dans une échoppe à Marakech.


-Mlle TADDEI était ma prof d'italien,
chaque fois qu'elle parlait en italien,
comme elle articulait parfaitement, on voyait toutes ses dents et son gosier....
Très bon prof, elle n'était pas PN.

-Alors personne ne connaît Jean-claude, J-P et Joêl PETYX?

Voilà , j'ai terminé
ces" Brèves de Comptoir"... Pardon ces "Brèves de mails"

Je me suis régalé durant ce mois.
Que de souvenirs..
Ces anecdotes nous a ramené 50 ans en arrière
Un demi -siècle mais que du bonheur

Vous nous avez mis du baume au coeur..
Je pense que les visiteurs de mon site seront aussi enthousiastes que moi
Encore MERCI

Jean-Paul Castanet

 

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